Concertation sociale internationale

La solidarité mondiale est une cause importante pour la CSC qui s’engage dans le monde entier pour les droits des travailleurs.
La solidarité mondiale est une cause importante pour la CSC qui s’engage dans le monde entier pour les droits des travailleurs.
La CSC est un partenaire actif au sein de la confédération syndicale internationale (CSI); elle est également représentée auprès d’organisations internationales telles que:
L'organisation internationale du travail (OIT) est l'organisation des Nations unies spécialisée dans la politique sociale (ILO en anglais et IAO en néerlandais).
Créée en 1919, l'OIT revêt une grande importance pour les travailleurs et leurs organisations partout dans le monde. C'est la seule organisation internationale où les travailleurs sont pleinement impliqués dans l'ensemble des travaux et de la prise de décision.
L'OIT est habilitée à adopter des conventions internationales du travail. L'adoption d'une nouvelle convention nécessite souvent des années de préparation technique et de concertation entre les syndicats, les employeurs et les gouvernements, tant au niveau national qu'international. Les négociations les plus importantes ont lieu lors des conférences annuelles du travail au mois de juin. La Confédération syndicale internationale (CSI) coordonne les travaux du côté des travailleurs.
190 conventions et 206 recommandations ont été approuvées depuis 1919. Une convention ne devient contraignante pour un État membre que si l'État membre concerné l'a adoptée et ratifiée. En 2019, l'OIT a célébré son centenaire par une déclaration solennelle engageant les États membres à respecter un socle de droits fondamentaux du travail, pour tous les travailleurs - des économies formelles et informelles - dans le respect des droits fondamentaux du travail.
Ces droits fondamentaux sont la liberté d'organisation des travailleurs et des employeurs (C87), le droit de négociation collective (C98), l'interdiction du travail forcé (C29, protocoles 29 et 105), l'interdiction du travail des enfants (C138 et C182), l'interdiction de la discrimination au travail (C100 égalité de rémunération pour un travail égal et C111 interdiction de la discrimination à l'embauche) et la santé et la sécurité au travail (C 155 et C187). Dans les années à venir, le droit à un salaire minimum vital et à un nombre maximum d'heures de travail ou à une durée maximale de travail devrait s'ajouter aux normes fondamentales du travail existantes.
L'OIT suit de près l'application des conventions dans les États membres. À cette fin, elle a mis en place un système de contrôle auquel les travailleurs sont étroitement associés. Les principaux éléments de ce système sont la Commission d'experts indépendants, qui établit chaque année un rapport objectif sur l'application des normes dans les États membres, et la Commission tripartite de l'application des normes. Cette commission fonctionne comme une sorte de tribunal international du travail. Chaque année, 24 pays doivent se justifier à la Conférence internationale du travail en juin s'ils n'ont pas appliqué certaines conventions. Depuis Gust Cool, le président de la CSC est le porte-parole du groupe des travailleurs au sein de cette commission de l'application des normes. Luc Cortebeeck, président d'honneur de la CSC, a été président du groupe des travailleurs au Conseil d'administration de l'OIT pendant la dernière décennie. Il est ensuite devenu président du Conseil d'administration.
La CSC est bien représentée au sein de l’OIT. Une délégation importante assiste chaque année à la Conférence annuelle de l’OIT.
💡Qui est qui à la CSC? Découvrez dans nos brochures en plusieurs langues
Également disponible en espagnol et en anglais, cette brochure vise à vous familiariser avec le fonctionnement des mécanismes de surveillance de l'OIT pour le respect des lois du travail dans le monde entier. En effet, les syndicats peuvent participer au travail législatif de l'OIT ainsi qu'à la surveillance du respect des droits du travail et, si nécessaire, dénoncer les violations des droits du travail.
Ils sont la force motrice dans l'obtention de droits sur les lieux de travail, aux niveaux sectoriel, national et international au sein de l'OIT, suite à des négociations avec les gouvernements et les employeurs, et souvent après des actions et des campagnes collectives longues et difficiles. Les syndicats ont un rôle de gardien des droits des travailleurs, avec une attention particulière pour les travailleurs vulnérables. L'OIT ne pourra remplir sa mission (« servir la justice sociale ») que si les syndicats de tous les lieux de travail, de toutes les communautés et de tous les pays du monde jouent ce rôle.
L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) regroupe les économies avancées et certains pays émergents. Le rôle principal de l'OCDE est d'informer et de fournir des conseils sur les politiques économiques et sociales. Les principes directeurs à l'intention des entreprises multinationales constituent un code de conduite détaillé, bien que non contraignant, que les pays membres de l'OCDE et d'autres pays ont convenu de promouvoir auprès des grandes entreprises. Ces principes directeurs visent, entre autres, à garantir que les multinationales agissent de manière durable et responsable et contribuent davantage au développement durable et au bien-être. Les organisations de travailleurs et d'employeurs disposent de pouvoirs consultatifs. Pour les travailleurs, ce pouvoir est exercé par la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC, Trade Union Advisory Committee).
La Conférence des Parties (COP), la réunion annuelle des Nations Unies sur le changement climatique, a lieu chaque année. Lors de cette conférence, tous les pays du monde tentent de trouver ensemble des accords pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin de lutter contre le changement climatique et de soutenir les pays vulnérables dans leurs efforts d'adaptation. Des représentants de la CSC font partie de la délégation belge en tant qu'observateurs, tout comme des représentants de la protection de l'environnement (Greenpeace et WWF), les organisations faîtières du mouvement Nord-Sud néerlandophone et francophone (11.11.11 et CNCD), la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) et des scientifiques. Des syndicats du monde entier appellent - par l'intermédiaire de la Confédération syndicale internationale - à une transition juste vers une économie à faible émission de carbone. Cette transition implique l'évolution et la transformation d'un grand nombre de professions et de secteurs. Les syndicats soulignent donc l'importance de la formation des travailleurs dans les secteurs concernés, et en particulier des jeunes.