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Brexit

L’accord de partenariat conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni constitue-t-il une bonne base pour des relations de voisinage durables?

La veille de Noël 2020, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu, in extremis, un accord de partenariat afin d’éviter un Brexit sans accord.

Cet accord constitue-t-il pour autant le premier pas vers de bonnes relations de voisinage aux niveaux politique et sociojuridique entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne? Et surtout, jette-t-il les bases d’une concurrence loyale en matière de droits des travailleurs, de fiscalité et de normes environnementales?

Limiter le préjudice

L’accord de partenariat est un accord de libre-échange. Il ne constitue donc pas un Brexit léger, sans barrières commerciales, avec un impact minimal sur l’emploi. Il portera inévitablement préjudice aux travailleurs de l’Union européenne et donc aussi de Belgique.

Conjointement à la Confédération européenne des syndicats, la CSC veille à limiter ce préjudice:

  • La Belgique recevra 300 millions d’euros du Fonds européen post-Brexit pour compenser le préjudice causé aux entreprises et aux travailleurs par le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.
  • Par ailleurs, la loi relative au Brexit, votée début 2020, prévoit la possibilité d’un chômage temporaire ou d’une réduction du temps de travail dans les entreprises qui subissent un préjudice économiques lié au Brexit.

La vigilance reste de mise!

Avec les conservateurs au pouvoir, le Royaume-Uni continuera de se montrer ferme. L’accord de partenariat était à peine signé qu’il proposaient déjà une loi pour modifier la législation britannique sur le temps de travail. Il s’agissait d’un acquis en vertu de la législation européenne et il était donc garanti par l’accord.

    More Info

    Pour en savoir plus, lisez l'article du Syndicaliste 937: Accord Union européenne–Royaume-Uni: Un bon instrument pour une concurrence équitable?