La crise du Covid-19 a été un révélateur sociétal des problèmes rencontrés par le secteur de la culture. Elle a mis en évidence, avec la précarité des statuts et l’intermittence des revenus, combien sont mal lotis des travailleurs à pourtant haute valeur ajoutée (rappelons-nous les paroles de Churchill: «Si ce n’est pour notre culture, pourquoi nous battons-nous?»).
Devant cette situation, mesurant la détresse des utilisateurs de nos services chômage, et devant les appels de plus en plus pressants à porter la parole des travailleurs du secteur, deux centrales et deux services de la CSC unissent leurs forces pour créer la plate-forme «CSC Culture».
Les services actifs dans la plate-forme sont:
- Le service chômage (aussi appelé OP, pour organisme de paiement). C’est par lui qu’est traité le paiement des allocations de chômage. Il est en première ligne pour mesurer les problèmes rencontrés au quotidien par nos affiliés.
- Le service United-Freelancers (UF). Ce service encore récent dans l’organisation, proposé aux freelancers et aux travailleurs de plate-forme, développe chaque jour sa compétence sur les contrats ‘atypiques’. Il sera donc performant aussi pour conseiller et défendre les travailleurs de la culture sur les questions contractuelles et de rémunération.
Les deux centrales de la plate-forme sont:
- La CSC-Transcom. Cette centrale est présente dans les institutions culturelles publiques : théâtres, orchestres, audio-visuel public (RTBF) ainsi que dans des instances de concertation (commission artistes)
- La CNE. Cette centrale représente les travailleurs dans plusieurs commissions paritaires liées au secteur : la 303 (qui concerne le cinéma), la 304 (le théâtre et les arts de la scène), la 329 (les centres culturels), et la 227 (l’audio-visuel privé).
Nos objectifs sont:
- D’améliorer le service et la défense individuelle des travailleurs du secteur
- De porter les revendications ‘politiques’ du mouvement syndical pour obtenir une amélioration du statut et des conditions de travail dans le secteur, ainsi que la juste reconnaissance du secteur culturel dans une démocratie digne de ce nom.