PC-219 - Organismes de contrôle agréés
Accords dans ce secteur
Dernières actualités
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L'économie circulaire
L'élaboration de chaînes de valeurs circulaires et de plans de transition qui s'engagent à créer des emplois industriels durables. -
Une autonomie stratégique
La capacité de maintenir et de contrôler la chaîne d'approvisionnement, afin que les entreprises flamandes deviennent moins dépendantes des autres. Le devoir de vigilance et les marchés publics jouent un rôle important à cet égard. -
Un gouvernement offensif
Il crée des conditions préalables et un cadre réglementaire pour investir dans des projets durables avec un soutien social. Un gouvernement qui utilise ses marchés publics pour encourager une industrie respectueuse du climat et locale. -
Une politique énergétique tournée vers l'avenir
Garantir l'investissement dans un réseau d'infrastructures et un bouquet énergétique qui entraînent une sécurité abordable et durable. -
Une concurrence (inter)nationale équitable dans tous les domaines
Prendre des mesures pour créer des conditions de concurrence équitables, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Europe. Cela inclut le respect de la chaîne de valeur (Due Diligence) et l'emploi local dans le cadre de la ratification des accords libre-échange. Un financement et une coordination européenne sont nécessaires pour y parvenir. -
Un financement avec des conditions sociales
Utiliser la pertinence sociale et économique comme point de départ pour attribuer des aides publiques aux entreprises. Cela va de pair avec la durabilité, la transparence, l'ancrage local et la participation. En outre, les chèques en blanc, les courses aux subventions entre pays et l'assouplissement des règles en matière d'aides d'État ne sont pas souhaitables. -
De la recherche et du développement avec une grande valeur sociale
Investir davantage dans l'innovation. C'est l'un des principaux moteurs de la politique industrielle. Adopter une approche large d'innovation, liée à la transparence, à la participation, à la production industrielle locale et à des emplois de qualité. -
Investir dans une société du savoir
Miser sur l'apprentissage tout au long de la vie, la formation et le développement et l'amélioration des futures capacités. Cela garantit un emploi à tous les travailleurs et contribue à la compétitivité de l'entreprise. -
La participation des (organisations de) travailleurs
Le dialogue social comme atout: éviter un seul plan et organiser une concertation sociale permanente au niveau de l'entreprise, du secteur et de la politique, afin que la justice sociale et l'emploi soient ancrés dans toutes les facettes de la politique industrielle. Cela permet également d'augmenter le soutien. -
Une politique industrielle intégrée et durable
Il s'agit d'une question qui concerne les autorités, les syndicats et les entreprises et qui doit être intégrée à différents niveaux (régional, fédéral et européen). Un accent important est mis sur la neutralité climatique. -
Abdou - «C’était un contrat-formation à durée déterminée qui devait m’ouvrir des débouchés... Je me suis retrouvé au chômage»
«J’ai 56 ans, j’ai une formation en ébénisterie et j’ai travaillé pendant 6 ans chez un artisan. J'ai dû quitter ce job car il partait à la retraite.
Ensuite, j’ai enchaîné les petits boulots dans le bâtiment sur différents chantiers via l’intérim, puis j’ai travaillé 2 ans avec un contrat PTP pour peindre des écoles. C’était un contrat-formation à durée déterminée qui devait m’ouvrir des débouchés... Je me suis retrouvé au chômage.
Après quelques mois, j’ai fait une formation de cariste car c’était très recherché mais après quelques intérims, je n’avais que des réponses négatives. Puis, j’ai refait une formation de chauffeur poids-lourds à 45 ans et je pensais vraiment que là, c’en était fini du chômage. Eh bien, non, après la formation, à part quelques contrats de remplacement via une connaissance de connaissance, je n’étais jamais retenu. On me répondait que le poste avait été pris par quelqu’un de plus adapté. Je ne sais pas si c’est mon âge (46 ans) ou le fait qu’ils préfèrent engager des personnes à l’étranger qui leur coûtent moins cher.
À partir de là, j’ai toujours répondu aux offres même pour des emplois en pénurie, mais je refuse de travailler en noir, je refuse de travailler pour des cacahuètes, je refuse d’être malmené d’un chantier à l’autre… J’estime que j’ai assez donné et que je mérite le respect!»
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Bertrand - «Je suis le chômeur poisseux par excellence»
«J’ai 47 ans et je suis au chômage depuis 7 ans, suite à une restructuration dans une cimenterie.
Depuis, je ne cesse de postuler et de suivre des formations pour trouver un emploi: cariste, chauffeur poids lourd et cuisine de collectivité.
Je n’ai travaillé qu’en tant que stagiaire, pas de vrai boulot, souvent je n’ai même pas de réponse des patrons. Et il ne faut surtout pas leur en demander une car sinon, pour eux, tu ne cherches pas un boulot mais juste une preuve de recherche pour les contrôles...
J'ai subi tous les contrôles prévus par l’ONEm: j’ai été convoqué 3 fois pour prouver que je cherchais bien un emploi et malgré mes fardes bien pleines, on m’a toujours demandé de faire des choses en plus, que j’ai faites sinon je risquais des sanctions ou même l’exclusion: élargir les secteurs de recherche, suivre des formations…
Je n’ai eu que des évaluations positives mais pour moi, ce n’était pas positif car j’étais toujours sans emploi.»
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Anne - «J'ai beaucoup souffert moralement et physiquement mais je n’avais pas le choix»
«J’ai 35 ans et depuis plus de 10 ans, j’ai quasi toujours été au chômage.
Et pourtant, j’ai travaillé. J’ai même commencé à travailler quand j’étais étudiante en tant que caissière chez Cora. J’ai terminé mes études secondaires en 2007, j’ai eu mon CESS en Général, option langues modernes. Je voulais être enseignante et je suis allée à l’ULB en philologie romane. Là, après avoir réussi mes 2 premières années, je n’ai plus voulu continuer car cela ne me plaisait pas du tout.
Pour travailler et avoir un métier en main, j’ai décidé alors d’apprendre l’esthétisme. J’ai obtenu mon certificat en Bio-esthétique en 2010 et là, je me suis dit "ça y est, le monde du travail est à moi". J’ai très vite trouvé un emploi comme vendeuse et esthéticienne chez Yves Rocher. Là, j’ai travaillé, d’abord très motivée, et puis «à la chaîne» pendant 2 ans, à temps partiel.
Quand ils ont mis fin à mon contrat, tout en étant en colère car j’avais mordu sur ma chique pour garder mon emploi, j’ai aussi été soulagée car c’était très éprouvant entre collègues. L’ambiance n’était pas bonne, et les clients étaient régulièrement désagréables. Certains n’avaient aucun respect pour nous.
Cela ne m’a pas empêchée de tomber dans une profonde dépression, car j'avais l'impression de n'être plus que la peau d’un citron pressé. Et puis j’avais honte de dire que j’étais au chômage, donc je l’ai caché même à mes proches.
Malgré les douleurs à la nuque et aux bras, à cause du stress, j’ai très vite décidé de me perfectionner en esthétisme et soins du visage en cours du soir et après cette formation, grâce à un stage, j’ai travaillé plus d’un an comme esthéticienne dans un salon de beauté où j’étais seule avec la patronne.
C’était génial, rien à voir avec Yves Rocher. Malheureusement, la patronne était en fin de carrière et elle est partie à la pension et moi, je n’avais pas les moyens de reprendre son commerce. J’ai alors été travailler à l’Inno comme conseillère-vendeuse en parfumerie, pour des marques de bijoux puis de vêtements. Cela a duré 3 ans avec des contrats temporaires et à temps partiels.
En 2018, après la fin d’un contrat, j’ai décidé de me réorienter et j’ai suivi une formation en bureautique à Bruxelles Formation. J’en avais marre des petits boulots et j’espérais, avec ça, trouver un emploi à temps plein si ce n’est à durée déterminée. Surtout que je commençais à paniquer car malgré tous ces jobs, je n’avais pas encore réussi à ouvrir mes droits au chômage. J’étais sans rien car tous ces petits boulots étaient soit trop courts soit à temps partiels et ils ne m’ont pas permis d’avoir de vraies allocations de chômage.
Après la formation, je me suis remise à chercher un emploi dans l’administration tout en suivant des cours de néerlandais. Comme je ne recevais aucune réponse à mes candidatures, j’ai commencé à appeler les patrons. Leur réponse n’était pas toujours claire mais une chose était sûre: la période était calme, ils n’engageaient plus, c’était la crise…
Alors, en désespoir de cause, j’ai commencé à chercher n’importe où, et comme à l’ONEm, on m’avait obligée à m’inscrire dans les titres-service, j’ai accepté de travailler là-dedans malgré mes ennuis de santé. C’était insupportable, je travaillais dans une entreprise où même le patron et la secrétaire ne savaient pas bien parler français. Mes collègues étaient des femmes qui venaient d’arriver en Belgique et parfois, elles ne restaient même pas. J’ai beaucoup souffert physiquement et moralement mais je n’avais pas le choix, j’ai un mari et un enfant à ma charge, je devais travailler. Après quelques mois, j’ai perdu des heures de travail et en attendant de trouver d’autres heures, le patron m’a suggéré de racheter moi-même les chèques. Là, je me suis demandé si je n’étais pas tombée dans une mafia, mais quand j’en ai parlé autour de moi, j’ai appris que c’était assez courant.
J’en ai parlé à mon syndicat qui m’a bien expliqué que ce n’était pas légal et m’a aidée à trouver une nouvelle entreprise de titres-services. Maintenant, je travaille 27 heures par semaines dans des conditions assez bonnes, même si le travail en lui-même ne me plaît pas du tout car il est épuisant: il faut tout nettoyer en 3 heures et dès qu’on est dans une nouvelle maison, il faut tout recommencer; à croire que parce que les gens ont une employée titres-services, ils ne font plus rien chez eux…» -
Samira - «Je n'ai jamais cessé de vouloir travailler et de cumuler les petits jobs»
«J’ai 53 ans, je gagne 350€ de chômage par mois, en février ce sera moins.
J'ai fait mes études en service aux personnes. J'ai travaillé dans des maisons de repos dans le privé. J’ai tout fait: infirmière, aide-soignante, animatrice, nettoyage, préparation des repas, service, aller chercher les patients dans les chambres pour le réfectoire, et une fois par semaine, nettoyage de la maison de la patronne et baby-sitting… Aucune reconnaissance. Même si parfois on ne dormait pas de la nuit, le lendemain on recommençait à 7h du matin.Après mon mariage, ils ne m’ont pas gardée car je ne pouvais plus faire les nuits.
J’ai cumulé des petits boulots, j'ai été animatrice de vente, enquêtrice, promotrice en grande surface en tant qu’intérimaire. J’ai adoré ça, comme tout ce qui implique du contact avec les gens. Puis j’ai trouvé un CDD comme vendeuse, «madame bonbon». Ça aussi, j’ai beaucoup aimé. Ça marchait très bien, mais le centre commercial a été transformé, le magasin a fermé et j’ai perdu mon boulot. Je me suis retrouvée au chômage.
En cherchant du travail, j’ai terminé une formation que j'avais commencée avant de tomber au chômage. J’ai alors eu un diplôme d’animatrice en action collective politique, culturelle et sociale, l’équivalent d’un bachelier.
J’ai recommencé à chercher du travail et j’ai été inventoriste en intérim pour des grandes chaînes de magasins en Belgique, au Luxembourg et en Hollande. On travaillait pendant la nuit, avec parfois 6 heures de trajet pour lesquelles on recevait 26€ soit 4,33€ de l’heure. Sur place, on travaillait maximum 8h payées 8€ net de l’heure, mais le maximum que j’ai travaillé, c’est 4h30 et parfois même que 2h. Mais il fallait attendre que tout le monde termine son travail pour rentrer ensemble dans le même van.
Et donc au total, quand je travaillais 4h30, je gagnais 60,87€ pour une absence de domicile de 15h30 et un retour à 5h ou 6h du matin, soit plus de 14h d’occupation.
Le salaire ne comptait qu’à partir du pointage dans le magasin. Et comme je noircissais ma carte de pointage et que j’avais un chômage mi-temps, l’ONEm me retirait 2 jours de chômage pour un jour de travail. Autrement dit, j’étais payée 4,34€ de l’heure. J’étais hyper-stressée, car je comptais la marchandise alors que les autres estimaient à vue d’œil, et on me reprochait d’être trop lente. J’ai fait ça pendant un an malgré toutes les difficultés. Et finalement, ils ne m’ont pas gardée.
J’ai recommencé à chercher en allant à tous les job days Zaventem, Tour et Taxis, Heysel… j’ai laissé mon CV partout. Personne ne m’a jamais appelée. Une société m'a dit qu’elle ne recherchait pas pour l’instant, Fedasil m’a dit que j’étais la bonne personne mais ne m'a finalement rien répondu... Tous ces CV qu’on paie et qui sont jetés à la poubelle.Je fais encore des intérims mais deux à trois jours par mois, on ne me propose rien de plus.
Et puis, il y a toutes les fausses raisons qu'on te donne: il faut être bilingue, alors qu’on te fait comprendre indirectement que tu es trop âgée sans te laisser le temps de t’expliquer et de te vendre. Depuis mes 45 ans, j’ai senti que l’âge jouait énormément.
Je cherche toujours dans l’animation et d’ailleurs j’ai créé avec des amis une ASBL et je fais du bénévolat mais il n’y a pas de subsides. Mon projet professionnel, c’est de trouver un travail en animation, par exemple dans les écoles ou les maisons de repos. On en cherche mais je ne trouve pas. Je postule, on m’appelle puis on me dit que je suis trop diplômée car c’est un «contrat subventionné». Je fais vraiment tout pour travailler, sans succès.
Je trouve que limiter le chômage est injuste et inacceptable. Je fais tout, j’ai même été coachée avec un mentor d’un service partenaire d’Actiris. La limitation va provoquer plus de pauvreté, plus de suicides…»
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Sophie - «Je suis obligée de rogner sur l'alimentation et la santé»
Sophie est âgée de 37 ans et comptabilise 12 années de carrière. Elle gagnait 2800€ brut. Son employeur l’a licenciée pour motifs économiques. Elle vit seule avec ses deux enfants et est donc "cheffe de ménage". Avec les nouvelles mesures de dégressivité, elle va devoir vivre avec 1.739,14€ par mois.
Quand Sophie travaillait, elle avait le budget suivant:
Loyer: 790 €Chauffage, éclairage, eau: 168 €Alimentation, boissons: 550 €Santé: 140 €Habillement, chaussures: 120 €Transport: 150 €Communications: 60 €Services financiers assurances: 150 €Frais de scolarité : 150 €Divers: 150 €Total 1: 2428 €
Malgré les allocations familiales qui s’élèvent à 341,32€ par mois, les revenus de Sophie n’atteignent que 2.080,46€ ce qui ne lui permet pas de boucler les fins de mois confortablement.
Cela l’oblige à rogner sur l’alimentation, la santé, l’habillement et surtout, elle n’a aucun moyen de faire face à une dépense imprévue.
Son ex-mari, au chômage également, lui verse une pension alimentaire de 150€ (quand il la verse) ce qui n’est pas suffisant pour combler le déficit.
Conséquences: risque de surendettement, de difficulté pour payer le loyer, les factures, les médicaments.
Comme l’illustre le dernier rapport de la pauvreté, Sophie fera partie de la population belge qui doit choisir entre la facture de chauffage et la nécessité d’aller chez le pharmacien pour se soigner ou soigner ses enfants...
Et au détriment évidemment d'autres dépenses: meubles, appareils ménagers (150€), culture et loisirs (150€), restos (100€), voyage (100€), divers (140€).
Les allocations de chômage ne permettent pas à Sophie de vivre décemment! -
Non, le chômage ne coûte pas cher à la sécurité sociale
Le chômage est une branche de la sécurité sociale, qui est une assurance que les travailleurs et travailleuses paient pour faire face aux accidents de la vie: maladie, pension, chômage, prestations familiales, accidents du travail…
La protection sociale belge est l’une des meilleures du monde et permet à tout un chacun de se construire des projets de vie en toute sécurité.
D’après le SPF sécurité sociale, en mars 2024, sur un total de dépenses courantes en sécurité sociale de 99.278.256€, seulement 6.249.558€ sont consacrées au chômage soit, 6,29%.
Il est donc FAUX de dire que le chômage coûte cher à la sécurité sociale. -
Non, les sans-emploi ne refusent pas les offres des métiers dits en pénurie
Les analyses scientifiques et de terrain révèlent une réalité bien plus complexe: des conditions de travail difficiles, une inadéquation des formations, des diplômes étrangers non reconnus, des exigences patronales irréalistes et inutiles, un changement technologique continu, une volonté d’importer une main-d’œuvre étrangère, un nomadisme des haut qualifiés, des difficultés de mobilité interrégionale…
Aussi, il faut préciser: pour certains recruteurs, avec moins de 6 candidatures valables pour un poste, il y a pénurie.
Il est donc FAUX de dire que les gens ne veulent pas travailler alors qu’il y a de la demande. -
Non, les sans-emploi n’échappent pas aux contrôles
Tous les bénéficiaires des allocations de chômage passent par le contrôle.
Pour avoir droit aux allocations, il faut satisfaire à certaines conditions pendant toute la durée du chômage pour prouver que le chômage est bien involontaire. Les personnes ne peuvent pas refuser un emploi convenable, ni refuser de suivre une formation qui seraient proposés.
Actiris, le Forem et le VDAB vérifient régulièrement que les bénéficiaires d’allocations sont bien disponibles à travailler et qu'ils:
- collaborent activement aux actions d’accompagnement, de formation, d’expérience professionnelle ou d’insertion qui leur sont proposées;
- cherchent activement un emploi en consultant régulièrement les offres et en y répondant;
- posent spontanément leur candidature auprès d’employeurs potentiels;
- s’inscrivent auprès de bureaux de recrutement ou de sélection ou auprès d’agences d’intérim.
Tout est évalué, contrôlé pendant toute la période de chômage et donne lieu à de nombreuses sanctions et exclusions chaque année.
D’après l’ONEm, en 2023, il y a eu 59.118 sanctions, dont 16.291 avertissements. Il est donc FAUX de dire que les sans-emploi ne sont jamais contrôlés.
Les employeurs, quant à eux, ont reçu en 2022 11.033.000€ de subventions salariales et 2.976.000€ en réductions de cotisations patronales sans aucun contrôle.
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Non, le chômage, ce n’est pas la belle vie
Au contraire, toutes les études scientifiques, belges ou étrangères démontrent que le chômage a un impact négatif sur la santé physique et mentale des personnes privées d’emploi: douleurs musculaires, dépression, migraines et fatigue sont les 4 problèmes de santé les plus courants.
Et ce, que l’on soit dans un pays avec une bonne protection sociale ou dans un pays avec une faible protection sociale. La privation d’emploi engendre évidemment une perte de revenu et donc une précarisation des conditions de vie, des changements fondamentaux dans le quotidien, des reports et des renoncements aux soins.
Il est donc FAUX de dire que le chômage, c’est la belle vie. -
Non, il n'y a pas de l'emploi pour tout le monde
Les sans-emploi veulent travailler mais il n’y a pas d’emploi pour tout le monde!
D’après STATBEL, au premier semestre 2024, le nombre total d’emplois vacants en Belgique s’élevait à 185.275 et pour la même période le nombre de personnes en chômage BIT atteignait 302.000.
D’après l’ONEm, en avril 2024, il y avait 277.046 personnes au chômage complet indemnisées. Autrement dit, quand bien même toutes les offres d'emploi étaient pourvues, mêmes celles des métiers qu’on dit en pénurie, il resterait des personnes sans emploi.
En juin 2024, on comptabilise 133.291 personnes demandeuses d’emploi qui recherchent un emploi depuis au moins 2 ans et qui ont rempli toutes leurs obligations. Autrement, elles auraient été exclues par les services du contrôle.
Il est donc FAUX de dire que les sans-emploi ne veulent pas travailler.