Notre histoire
La semaine des 5 jours, les 4 semaines de congés payés, les salaires minimum, les allocations de chômage,... Parcourez l'histoire du syndicalisme.
La semaine des 5 jours, les 4 semaines de congés payés, les salaires minimum, les allocations de chômage,... Parcourez l'histoire du syndicalisme.
La semaine de cinq jours, les quatre semaines de congés payés, les salaires minimum, les allocations de chômage et les indemnités de maladie, le suffrage universel, le crédit-temps.... Tous ces acquis semblent aujourd’hui des évidences mais ils sont le résultat de l'engagement et du courage de milliers de travailleurs et travailleuses, de demandeurs et demandeuses d'emploi qui se sont unis dans des syndicats pour défendre leurs droits. Il n'y a pas si longtemps, la liberté d'association, le droit de vote et le droit de grève n’existaient pas encore.
Voici, en quelques grandes dates, le rôle important que la Confédération des Syndicats Chrétiens a joué dans l'histoire sociale belge.
Durant la première moitié du 19ième siècle, les ouvriers et ouvrières n’étaient qu’un facteur de production aux mains des employeurs. Les salaires de misère, les journées de plus de 14 heures, le travail des enfants et les conditions misérables dans lesquelles vivaient les familles ouvrières ont été autant d’éléments qui ont suscité les luttes du monde du travail.
Le premier syndicat chrétien est né en 1886, ce qui a conduit à la création de la CSC en 1912.
En 1914, la CSC comptait 120.000 membres. Grâce au succès de la grande grève de 1936, à laquelle un demi-million de grévistes ont participé, de plus en plus d’ouvriers et d’ouvrières se sont affiliés à la CSC. Le gouvernement a été contraint de se plier à certaines exigences du syndicat. L'introduction progressive de la semaine de 40 heures, d'une semaine de congé payé et d'une garantie légale de la liberté d'association étaient désormais une réalité.
Après la Seconde Guerre mondiale, la CSC a contribué à jeter les bases du modèle de concertation sociale et économique de l’après-guerre. Grâce à l’augmentation du nombre de ses affiliées et affiliés et à sa participation active à la concertation, la CSC a contribué au développement de la sécurité sociale.
Ainsi l’augmentation des prestations en cas de maladie, de chômage ou d’accident et la liaison des allocations sociales à l’index sont marquées de l’empreinte de la CSC. Elle a également négocié des primes de fin d’année et des augmentations salariales (1951) ainsi que l'introduction graduelle de la semaine de cinq jours (1955).
Les accords interprofessionnels (AIP) ont fait leur apparition en 1960. Les syndicats garantissaient la paix sociale dans le pays en échange d'une amélioration des conditions de travail et de rémunération des travailleurs. En 1975, la CSC a dépassé le cap du million de membres.
Dans les années 1970, la Belgique a été frappée par une crise économique qui a engendré un taux de chômage vertigineux. En 1981, la CSC a mis en place une structure pour les demandeurs et demandeuses d'emploi.
Des actions et des manifestations ont permis au syndicat d’obtenir des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, des allocations plus équitables et un meilleur accompagnement pour les demandeurs et demandeuses d'emploi.
Bien que le gouvernement ait imposé d'importantes économies sociales et des plans de redressement et que les employeurs aient exigé des emplois plus flexibles, la CSC a tout mis en œuvre pour négocier un statut protégeant les travailleuses et les travailleurs concernés.
La CSC a également cherché de nouvelles solutions par le biais de la prépension, de l’interruption de carrière, du crédit-temps et de mesures d’activation. Le financement de la sécurité sociale a été soumis à de fortes pressions, mais la CSC a continué à défendre les acquis sociaux.
Le début du 21ième siècle se caractérise par une mondialisation croissante. Une crise financière et économique éclate. La Commission européenne assure un contrôle de plus en plus grand des finances publiques de ses Ẻtats membres et cela se ressent en Belgique.
À ce jour, la CSC travaille sans relâche à la défense de notre système social. Le modèle belge nous a permis de traverser plus qu’honorablement la crise. Néanmoins, en tant que mouvement syndical, nous devons continuer à lutter pour nos acquis. Avec - et surtout pour - les 1,7 million d’affiliées et affiliés de la CSC, nous continuerons ensemble à faire entendre notre voix et resterons fidèles à nos valeurs et à notre mission.