Les négociations dans le secteur de la chimie sont dans l’impasse : les travailleurs réclament leur part !
Les employeurs s’accrochent à une politique qui pénalise lourdement les travailleurs : aucune augmentation salariale, prolongation des carrières sans reconnaissance des métiers pénibles et démantèlement progressif des conditions de travail. En plus, ils veulent ouvrir la porte aux contrats d’intérim en CDI, soit une plus grande précarité de l’emploi et un remplacement des travailleurs du secteur par des statuts et des contrats atypiques.
Le message des travailleurs est clair : nous voulons notre part !
En 2024, pas moins de 25 milliards d’euros ont été distribués en dividendes – un montant record. Pendant que les actionnaires s’enrichissent, les travailleurs n’ont droit à rien alors qu’ils sont le moteur de l'économie : ils produisent, innovent et font tourner les entreprises.
Les syndicats revendiquent :
- Une augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs notamment au travers d’une augmentation des salaires
- Des réponses sectorielles aux fins de carrière avec notamment des mesures de fin de carrière dès 55 ans
- Un départ anticipé pour les métiers lourds (travail en équipes et de nuit)
- Des emplois avec du contenu, de la sécurité et un avenir
- Une meilleure surveillance de la santé des travailleurs
- Un accord valable pour tous les travailleurs (y compris pour les cadres)
Le respect des travailleurs n’est pas une option, mais une nécessité.
Face au refus persistant des employeurs, une seule réponse s’impose : l’action. Dès aujourd’hui, toutes les actions dans le secteur de la chimie sont couvertes par un préavis de grève. En plus des actions interprofessionnelles, des actions sectorielles auront lieu dans tout le pays.
Pas d’accord sectoriel, pas de négociations au niveau des entreprises, et pas de paix sociale.

