Actualité sociale
24/01/2025
Horaires et jours de congé problématiques pour le personnel de Brussels Airlines : une nouvelle conciliation nécessaire

Parce qu’ils constatent un manque significatif d’heures de vol pendant l’hiver ou encore parce que la direction planifie leurs jours de congé sans leur accord, les travailleurs et travailleuses de Brussels Airlines font de nouveau part de leur mécontentement, ce vendredi 24 janvier 2025.
Il y a à nouveau un mécontentement parmi le personnel de Brussels Airlines en raison de divers problèmes liés à la planification et aux heures de vol. De nombreux employés fixes sont confrontés à un manque significatif d’heures de vol pendant la basse saison hivernale. Les jours de congé et de repos sont planifiés unilatéralement par l’employeur, sans consultation avec les travailleurs. Résultat : un revenu beaucoup plus faible en hiver et un nombre insuffisant de jours de repos en été.
De plus, à l’automne 2024, l’employeur a recruté de nombreux employés temporaires et étudiants jobistes sans consulter la délégation des travailleurs. Ces décisions, bien qu’ayant un impact majeur sur les salaires et les conditions de travail du personnel fixe, n’ont fait l’objet d’aucune concertation.
Normalement, le personnel de cabine doit effectuer 750 ou 850 heures de vol par an, selon le secteur dans lequel ils opèrent. Cela équivaut à environ 72 ou 81 heures de vol par mois. Il est compréhensible que ces heures varient d’un mois à l’autre dans ce secteur. Cependant, pour les mois de janvier et février, il a été constaté que de nombreux employés fixes se retrouvent bien en dessous de ces seuils mensuels. En moyenne, ils volent deux fois moins que la normale, entraînant une perte de plusieurs centaines d’euros de salaire. Cette situation est d’autant plus frustrante lorsque le personnel fixe observe que des heures de vol sont attribuées à de nouveaux employés ou à des membres d’équipage temporaires.
Avec l’arrivée des mois d’été, période traditionnellement chargée, une autre problématique se profile : le manque de jours de repos pour le personnel pendant cette période. Cette situation pourrait compromettre la sécurité, la fatigue atteignant alors des niveaux dangereux.
Les syndicats exhortent l’employeur à ne pas ignorer ces signaux alarmants dans l’intérêt de toutes les parties concernées. Les représentants syndicaux ont déjà formulé de nombreuses propositions pour garantir une planification équitable et une répartition équilibrée des périodes de repos et des heures de vol. Ils espèrent que l’employeur prendra en compte ces recommandations afin que l’été puisse se dérouler dans des conditions sûres et agréables pour le personnel comme pour les passagers.