Vos droits
bab449ae-2477-46b3-8fca-27c4c5741bd6
https://www.lacsc.be/vos-droits
true
Actualité
59ea6a04-d5cb-49bb-86bf-262457cb04b8
https://www.lacsc.be/actualite
true
Services
c7cddb17-187f-45c2-a0e2-74c299b8792b
https://www.lacsc.be/services
true
S'affilier
abbb02d8-43dd-44b5-ae75-3cd90f78f043
https://www.lacsc.be/affiliation
true
La CSC
c62ac78b-1aa2-4cb9-a33b-59e6fc085fb4
https://www.lacsc.be/la-csc
true
Contact
7f7bdd4f-c079-401e-a1bf-da73e54f00c2
https://www.lacsc.be/contactez-nous/pagecontact
true
Je m'affilie

Les travailleurs et travailleuses du commerce en colère face aux mesures de l'Arizona: "Non à l'ubérisation du secteur"

CNE - Alan Marchal

Ce lundi 16 juin 2025, les travailleurs et travailleuses du secteur du commerce ont fait part de leur mécontentement face aux mesures antisociales prônées par le gouvernement Arizona. Une action organisée en front commun syndical a réuni près de 1.000 personnes à Bruxelles, devant le SPF Emploi et Travail.

Annualisation du temps de travail, ouverture élargie des commerces en soirée et le week-end, mise en concurrence des temps partiels avec les flexi-jobbers et les étudiant·e·s,… Les mesures prônées par le gouvernement Arizona vont toucher de plein fouet les travailleurs et travailleuses du secteur du commerce en Belgique.

 

 

 

Parce que les salarié·e·s du commerce refusent d'être victimes de la politique antisociale menée par Bart de Wever et ses ministres, ils et elles étaient présent·e·s ce le lundi 16 juin 2025, à Bruxelles, place Victor Horta, pour faire entendre leurs revendications devant le SPF Emploi et Travail.

"En Belgique, les travailleurs et les travailleuses du commerce sont clairement ciblés par l’Arizona", résume Myriam Djegham, Secrétaire nationale du secteur commerce. "C’est sur leur dos que les grandes enseignes, aidées par le gouvernement, font des économies, en franchisant, en supprimant des emplois, en imposant des temps partiels, en remplaçant des CDI par des emplois précaires moins payés, en exigeant plus de flexibilité et de polyvalence, en exerçant plus de pression à la productivité."

"Alors, aujourd'hui, nous avons deux options. Soit on les laisse faire et demain, ce qui restera d’emploi dans le commerce sera précaire, encore plus pénible et moins rémunéré. On assistera à l’ubérisation du secteur. Soit on réagit, on construit un rapport de forces pour arrêter les reculs et même obtenir des avancées parce que de l’argent il y en a et grâce aux travailleurs."