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"Commune Colère": la CNE au PS, au PTB et chez Écolo pour dénoncer la privatisation des biens et services essentiels

Ce lundi 15 avril 2024, la CNE a participé à l’action de la coalition « Commune Colère » devant les sièges du PS, du PTB et d’Écolo, à Bruxelles. Objectif ? Dénoncer les effets dévastateurs de la libéralisation du secteur de l’énergie.

Ce lundi matin, une petite centaine de travailleur·euses, syndicalistes, activistes écologistes et citoyen·nes se sont invité·es devant les sièges du PS, d’Ecolo et du PTB à Bruxelles. 

Des banderoles et posters ont été affichés sur les façades et les participant·es ont déclamé leur manifeste en présence des représentant·es politiques. L’action visait à dénoncer la privatisation des biens et services essentiels tels que l’énergie, le logement, les terres agricoles ou encore les transports.

Au cœur de la crise énergétique, la coalition avait déjà mené deux actions désobéissantes en occupant les partis francophones du gouvernement fédéral (6 février 2023), puis en bloquant le siège d’Engie ("Engie Plage" - 6 juillet 2023). Convaincu·es de la nécessité de rassembler les forces syndicales et militantes dans la lutte pour une société juste socialement et respectueuse des limites de la planète, les membres de la coalition relancent la mobilisation autour de la campagne « Commune colère ». Ils et elles portent deux grandes revendications : la socialisation des biens communs et une répartition juste et équitable des richesses.


"Comment peut-on assumer politiquement que des entreprises privées qui fournissent des services essentiels fassent des milliards de profit, alors que la crise touche de plein fouet un nombre toujours croissant de personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer ou leur électricité ?", s’interroge Camille, militante écologiste. "En cette période électorale, les politicien·nes doivent pouvoir rendre des comptes face à ces aberrations et se positionner. Pour nous, socialiser les biens communs est le seul moyen de s’assurer qu’ils restent accessibles à tou·tes, dans le respect des limites planétaires. "

Par "socialiser les biens communs" la coalition entend la sortie de ces biens et services essentiels des logiques de marchandisation et de profits privés auxquelles ils sont de plus en plus soumis et leur gestion collective par les personnes qui les produisent et en bénéficient. Jean-Marc, syndicaliste à la CNE, explique : "Socialiser, ça veut dire gérer collectivement et démocratiquement toutes ces ressources et services dont nous avons besoin pour vivre une vie digne : l’énergie, le logement, l’eau, l’éducation, la terre, etc. A titre d’exemple la libéralisation du secteur de l’énergie en 2007 n’a pas permis une diminution des prix. Au contraire nous avons connu une augmentation croissante qui a atteint son paroxysme lors de la crise énergétique. Durant cette crise, les entreprises productrices ont accumulés des profits colossaux pendant que des centaines de milliers de citoyens ne s’en sortaient pas financièrement. Ce sont des choix difficiles, mais essentiels pour notre société. On ne peut pas laisser ces choix être faits en fonction d’intérêts privés ou de visions court-termistes."

Pour cette première action, la coalition a choisi de viser les partis les plus enclins à entrer dans un dialogue sur les sujets de la socialisation et la répartition des richesses. Leur manifeste est clair: "Vous, partis de gauche, semblez être en accord dans vos programmes respectifs avec certaines de nos demandes mais vous en oubliez malheureusement l’urgence dès le lendemain des élections. [...] Nous exigeons de votre part un engagement clair à mettre tout en œuvre pour que vos promesses électorales se traduisent dans des politiques fortes, sans compromis et sans trahison de vos électeur·ices."» Les président·es d’Ecolo, du PS et du PTB ont été invité·es à une assemblée ouverte en mai.

Mais les militant·es ne comptent pas s’arrêter là. Sur leur site, Commune colère appelle le grand public à mener des actions pacifiques (distribution de flyers, interpellations, actions symboliques, participations aux débats) lors de rendez-vous politiques pré-électoraux, tous partis confondus.


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"Commune Colère": la CNE au PS, au PTB et chez Écolo pour dénoncer la privatisation des biens et services essentiels

Ce lundi 15 avril 2024, la CNE a participé à l’action de la coalition « Commune Colère » devant les sièges du PS, du PTB et d’Écolo, à Bruxelles. Objectif ? Dénoncer les effets dévastateurs de la libéralisation du secteur de l’énergie.

Ce lundi matin, une petite centaine de travailleur·euses, syndicalistes, activistes écologistes et citoyen·nes se sont invité·es devant les sièges du PS, d’Ecolo et du PTB à Bruxelles. 

Des banderoles et posters ont été affichés sur les façades et les participant·es ont déclamé leur manifeste en présence des représentant·es politiques. L’action visait à dénoncer la privatisation des biens et services essentiels tels que l’énergie, le logement, les terres agricoles ou encore les transports.

Au cœur de la crise énergétique, la coalition avait déjà mené deux actions désobéissantes en occupant les partis francophones du gouvernement fédéral (6 février 2023), puis en bloquant le siège d’Engie ("Engie Plage" - 6 juillet 2023). Convaincu·es de la nécessité de rassembler les forces syndicales et militantes dans la lutte pour une société juste socialement et respectueuse des limites de la planète, les membres de la coalition relancent la mobilisation autour de la campagne « Commune colère ». Ils et elles portent deux grandes revendications : la socialisation des biens communs et une répartition juste et équitable des richesses.


"Comment peut-on assumer politiquement que des entreprises privées qui fournissent des services essentiels fassent des milliards de profit, alors que la crise touche de plein fouet un nombre toujours croissant de personnes qui ne peuvent plus payer leur loyer ou leur électricité ?", s’interroge Camille, militante écologiste. "En cette période électorale, les politicien·nes doivent pouvoir rendre des comptes face à ces aberrations et se positionner. Pour nous, socialiser les biens communs est le seul moyen de s’assurer qu’ils restent accessibles à tou·tes, dans le respect des limites planétaires. "

Par "socialiser les biens communs" la coalition entend la sortie de ces biens et services essentiels des logiques de marchandisation et de profits privés auxquelles ils sont de plus en plus soumis et leur gestion collective par les personnes qui les produisent et en bénéficient. Jean-Marc, syndicaliste à la CNE, explique : "Socialiser, ça veut dire gérer collectivement et démocratiquement toutes ces ressources et services dont nous avons besoin pour vivre une vie digne : l’énergie, le logement, l’eau, l’éducation, la terre, etc. A titre d’exemple la libéralisation du secteur de l’énergie en 2007 n’a pas permis une diminution des prix. Au contraire nous avons connu une augmentation croissante qui a atteint son paroxysme lors de la crise énergétique. Durant cette crise, les entreprises productrices ont accumulés des profits colossaux pendant que des centaines de milliers de citoyens ne s’en sortaient pas financièrement. Ce sont des choix difficiles, mais essentiels pour notre société. On ne peut pas laisser ces choix être faits en fonction d’intérêts privés ou de visions court-termistes."

Pour cette première action, la coalition a choisi de viser les partis les plus enclins à entrer dans un dialogue sur les sujets de la socialisation et la répartition des richesses. Leur manifeste est clair: "Vous, partis de gauche, semblez être en accord dans vos programmes respectifs avec certaines de nos demandes mais vous en oubliez malheureusement l’urgence dès le lendemain des élections. [...] Nous exigeons de votre part un engagement clair à mettre tout en œuvre pour que vos promesses électorales se traduisent dans des politiques fortes, sans compromis et sans trahison de vos électeur·ices."» Les président·es d’Ecolo, du PS et du PTB ont été invité·es à une assemblée ouverte en mai.

Mais les militant·es ne comptent pas s’arrêter là. Sur leur site, Commune colère appelle le grand public à mener des actions pacifiques (distribution de flyers, interpellations, actions symboliques, participations aux débats) lors de rendez-vous politiques pré-électoraux, tous partis confondus.