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Ce burn-out qui touche particulièrement les cadres

Intimement lié à la fonction de cadre, le burn-out ne peut être négligé dans les entreprises. Explications.

 


 

Le burn-out est une des maladies liées au travail. Cela n’est pas encore reconnu comme maladie professionnelle, mais de nombreuses études montrent que cette maladie est grandement provoquée par le travail [1] (l’organisation, la gestion, la responsabilité, etc.) alors que la définition de la dépression est plutôt liée à des circonstances personnelles. Déjà en 2017, la Ministre Maggie De Block souhaitait « que le burn-out soit reconnu comme une maladie liée au travail afin que l'on puisse mettre sur pied des campagnes de prévention et prévoir un accompagnement pour aider les personnes affectées à reprendre le travail » [2].

Il existe plusieurs définitions du burn-out dans la littérature, mais cela se caractérise principalement par trois dimensions :

  1. L’épuisement émotionnel : c’est un état de fatigue, un manque d’énergie qui peut se manifester tant au niveau physique, émotionnel ou cognitif. C’est la dimension centrale du burn-out, mais malgré sa nécessité, elle n’est pas suffisante.
  2. La dépersonnalisation : c’est une réponse négative envers autrui, une perte de considération pour les patients, les usagers, les collègues, les étudiants, les clients, etc. Elle peut également se caractériser par de l’irritabilité, une perte d’idéalisme, du cynisme ainsi qu’une attitude de retrait.
  3. La diminution de l’accomplissement personnel : c’est la tendance à évaluer son travail négativement, la diminution du sentiment de compétence, de succès et/ou d’efficacité [3].
Les causes du burn-out

Dans l’étude précitée, il est distingué les facteurs situationnels et les facteurs individuels.

« Les facteurs situationnels font référence aux caractéristiques organisationnelles (e.g. les règles et les changements organisationnels, les pratiques de flexibilité, le manque de sécurité d’emploi), aux caractéristiques propres au travail, plus spécifiquement les demandes (e.g. charge de travail, pression du temps, conflit de rôle) et le manque de ressources au travail (e.g. support social, feedback, autonomie) et enfin aux caractéristiques de la profession, dont notamment l’importance du travail émotionnel. » En plus de ces éléments, « la littérature récente insiste cependant davantage sur l’importance du leadership » et « montrent que le burnout d’un leader peut se transmettre aux autres membres de l’équipe, notamment par une diminution des ressources disponibles. Ceci confirme l’importance de considérer les questions du leadership et du management de proximité dans la problématique du burn-out ».

« Du côté des facteurs individuels, étaient répertoriées les caractéristiques démographiques, la personnalité et les attitudes envers le travail. » 

Comment agir ?

Souvent cela apparaît de manière insidieuse. Comme il n’est pas permis de parler de cette problématique, parce que considérée comme un problème individuel et non caractéristique de l’entreprise et de l’organisation du travail, le travailleur et le cadre en particulier n’est pas attentif aux signaux d’alerte que lui donne son corps (difficulté de sommeil, de concentration, susceptibilité, etc.).

Pourtant, il est possible d’agir préventivement. En effet, différentes législations (la loi et le code du bien-être au travail, la CCT n°72 du conseil national du travail) imposent à l’employeur de mettre en œuvre une politique de prévention à travers une analyse des risques et cela de manière régulière (cette analyse doit être réalisée au maximum tous les 5 ans). Cela doit ensuite être discuté au sein du CPPT afin d’avoir les mesures les plus adaptées à la réalité de terrain.

En tant que cadre, vous êtes dans une double contrainte qui fait de vous un acteur possible de déclenchement du burn-out auprès de vos équipes, mais d’en être vous-même la victime.

Envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page burn-out et stress !

En tant que cadres, si vous trouvez que votre fonction et ce qui se vit en entreprise ne sont pas assez pris en compte dans la prévention, rejoignez les candidats au CPPT pour faire remonter vos réalités de cadres et trouver ensemble des solutions collectives plutôt qu’individuelles.

 

[1] Etude sur le burn out dans la population belge : Étude sur le burnout dans la population belge | SPF Emploi, Travail et Concertation sociale (belgique.be)

[2] Communiqué de presse du 24/02/2017 : https://www.beswic.be/fr/blog/le-burn-out-en-tant-que-maladie-liee-au-travail

[3] https://www.beswic.be/fr/themes/risques-psychosociaux-rps/burnout

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Ce burn-out qui touche particulièrement les cadres

Intimement lié à la fonction de cadre, le burn-out ne peut être négligé dans les entreprises. Explications.

 


 

Le burn-out est une des maladies liées au travail. Cela n’est pas encore reconnu comme maladie professionnelle, mais de nombreuses études montrent que cette maladie est grandement provoquée par le travail [1] (l’organisation, la gestion, la responsabilité, etc.) alors que la définition de la dépression est plutôt liée à des circonstances personnelles. Déjà en 2017, la Ministre Maggie De Block souhaitait « que le burn-out soit reconnu comme une maladie liée au travail afin que l'on puisse mettre sur pied des campagnes de prévention et prévoir un accompagnement pour aider les personnes affectées à reprendre le travail » [2].

Il existe plusieurs définitions du burn-out dans la littérature, mais cela se caractérise principalement par trois dimensions :

  1. L’épuisement émotionnel : c’est un état de fatigue, un manque d’énergie qui peut se manifester tant au niveau physique, émotionnel ou cognitif. C’est la dimension centrale du burn-out, mais malgré sa nécessité, elle n’est pas suffisante.
  2. La dépersonnalisation : c’est une réponse négative envers autrui, une perte de considération pour les patients, les usagers, les collègues, les étudiants, les clients, etc. Elle peut également se caractériser par de l’irritabilité, une perte d’idéalisme, du cynisme ainsi qu’une attitude de retrait.
  3. La diminution de l’accomplissement personnel : c’est la tendance à évaluer son travail négativement, la diminution du sentiment de compétence, de succès et/ou d’efficacité [3].
Les causes du burn-out

Dans l’étude précitée, il est distingué les facteurs situationnels et les facteurs individuels.

« Les facteurs situationnels font référence aux caractéristiques organisationnelles (e.g. les règles et les changements organisationnels, les pratiques de flexibilité, le manque de sécurité d’emploi), aux caractéristiques propres au travail, plus spécifiquement les demandes (e.g. charge de travail, pression du temps, conflit de rôle) et le manque de ressources au travail (e.g. support social, feedback, autonomie) et enfin aux caractéristiques de la profession, dont notamment l’importance du travail émotionnel. » En plus de ces éléments, « la littérature récente insiste cependant davantage sur l’importance du leadership » et « montrent que le burnout d’un leader peut se transmettre aux autres membres de l’équipe, notamment par une diminution des ressources disponibles. Ceci confirme l’importance de considérer les questions du leadership et du management de proximité dans la problématique du burn-out ».

« Du côté des facteurs individuels, étaient répertoriées les caractéristiques démographiques, la personnalité et les attitudes envers le travail. » 

Comment agir ?

Souvent cela apparaît de manière insidieuse. Comme il n’est pas permis de parler de cette problématique, parce que considérée comme un problème individuel et non caractéristique de l’entreprise et de l’organisation du travail, le travailleur et le cadre en particulier n’est pas attentif aux signaux d’alerte que lui donne son corps (difficulté de sommeil, de concentration, susceptibilité, etc.).

Pourtant, il est possible d’agir préventivement. En effet, différentes législations (la loi et le code du bien-être au travail, la CCT n°72 du conseil national du travail) imposent à l’employeur de mettre en œuvre une politique de prévention à travers une analyse des risques et cela de manière régulière (cette analyse doit être réalisée au maximum tous les 5 ans). Cela doit ensuite être discuté au sein du CPPT afin d’avoir les mesures les plus adaptées à la réalité de terrain.

En tant que cadre, vous êtes dans une double contrainte qui fait de vous un acteur possible de déclenchement du burn-out auprès de vos équipes, mais d’en être vous-même la victime.

Envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page burn-out et stress !

En tant que cadres, si vous trouvez que votre fonction et ce qui se vit en entreprise ne sont pas assez pris en compte dans la prévention, rejoignez les candidats au CPPT pour faire remonter vos réalités de cadres et trouver ensemble des solutions collectives plutôt qu’individuelles.

 

[1] Etude sur le burn out dans la population belge : Étude sur le burnout dans la population belge | SPF Emploi, Travail et Concertation sociale (belgique.be)

[2] Communiqué de presse du 24/02/2017 : https://www.beswic.be/fr/blog/le-burn-out-en-tant-que-maladie-liee-au-travail

[3] https://www.beswic.be/fr/themes/risques-psychosociaux-rps/burnout