Bien-être du personnel: nous sommes à l’écoute !
Depuis les récents évènements qui ont été diffusés dans la presse et qui ont forcé la ministre de la Défense à s’exprimer auprès du grand public, un vent de commentaires en tous genres circule sur les réseaux sociaux.
Nous constatons que certains tentent de minimiser les faits en se référant à leur propre expérience datant d’une trentaine d’années, voire plus.
D’autres oublient que ces agissements ne sont pas nouveaux et ont déjà été dénoncés par le passé.
Nous ne pouvons accepter et cautionner que ce qui a été révélé ces derniers jours ni les minimiser de la sorte.
Nous ne parlons pas de se faire « énergiquement » réprimander par un instructeur ou de faire quelques pompages pour un exercice mal exécuté mais bien de faits répréhensibles avec des conséquences physiques et psychiques pour ceux qui en sont victimes.
Bien que le bizutage soit interdit, si des « épreuves » ont parfois eu lieu dans certaines unités, elles se limitaient en général à une balade dans le quartier déguisé en clown et faire quelques épreuves d’adresse autour d’une bière le tout dans un esprit de camaraderie.
Aujourd’hui, nous parlons de traitements dégradants, d’atteintes à l’intégrité physique et d’humiliations !
Des faits interpellant qui non seulement affectent gravement les victimes de ces agissements, brisent des carrières et entachent profondément notre institution.
Dès lors, on peut entendre que la Défense n’a pas pris les mesures nécessaires, que le système n’a pas fonctionné.
S’il est possible qu’il y ait des dysfonctionnements dans certains cas, nous devons avant tout nous poser les bonnes questions.
Sur les 25 000 militaires qui, pour la plupart, respectent leurs pairs et les valeurs de l’organisation avec dignité, fort heureusement nous constatons que seul un faible pourcentage d’entre eux se rend coupable de ces exactions innommables.
Education générationnelle différente, problème d’encadrement, manque de personnel formé, effet de groupe, etc… Peu importe la raison, le groupe Défense de la CSC Services publics condamne fermement les faits !
En parallèle, et bien que la Défense dispose de systèmes pour détecter et traiter ce genre de problématiques, nous constatons que les victimes et les témoins n’osent pas toujours s’exprimer par peur de représailles ou sous la pression de leur bourreau et surtout, sont mal informés des possibilités qui existent au sein du département pour dénoncer leur calvaire.
Le groupe défense de la CSC Service public tient à faire passer le message suivant :
« Nous sommes à l’écoute! »
Nos équipes de délégués locaux composées de militaires et de civils sont en première ligne, présentes et disponibles sur le terrain.
La CSC Défense a réuni une bibliothèque d’informations et de mécanismes existants dans et en dehors de la Défense qui permettent de vous aider dans divers cas de figures (harcèlement moral/physique, burn out, comportements disproportionnés, etc…)
N’ayez pas peur de vous exprimer !
Victimes et/ou témoins d’injustices, de comportements inappropriés, de manquements, nous sommes là pour vous écouter, vous aider et trouver des solutions à vos problèmes en toute discrétion.
Le bien-être du personnel est une priorité pour la CSC et ne se limite pas à un bon équipement et une bonne infrastructure, notre objectif prioritaire est que chaque employé de notre département exerce son travail quotidien en toute quiétude avec un maximum de satisfaction…