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Suite à deux notes injustifiées reçues récemment, Madame A. travaillant chez Lidl depuis 7 ans se trouve sous la menace d'un licenciement à la prochaine « erreur » de sa part.

Pas de chance, ce 23 mai dernier, sur le chemin du travail, Madame A. éclate un pneu de son véhicule. Prise de panique, elle prévient son employeur et sans vraiment savoir pourquoi, elle précise qu'elle vient d'avoir un accident de roulage. Pour se justifier, car elle craint des ennuis au boulot, elle envoie même une photo d'un véhicule accidenté qui n'est pas le sien. Son chef direct précise qu'elle n'a qu'à se mettre en congé ce jour-là afin de justifier son absence. Ce qu'elle fait, il n’y a par conséquent aucune volonté de nuisance envers son employeur, juste un mensonge pour se protéger. 

Ce 28 mai 2024, Madame A. se fait convoquer par la direction régionale pour en fin de compte se faire licencier pour faute grave, motif : mensonge entraînant un manque de confiance.

En tant que fraction syndicale, nous ne pouvons pas accepter ce genre de licenciement. Chez Lidl, nous assistons à une recrudescence importante de licenciements injustifiés.

Il faut également savoir que lors des dernières négociations nationales entre les fractions syndicales et l'employeur, la direction Lidl a demandé aux fractions syndicales d'augmenter le nombre d'étudiants et de contrats précaires (étudiants, CDD, intérimaires). 

Aujourd'hui, nous comprenons mieux leur demande. En effet, si la direction envisage de licencier pour faute grave chaque employé(e), qui prodiguera un mensonge, il ne restera bientôt plus grand monde des 12.000 travailleurs actuels en Belgique.

Pour conclure, nous demandons la réintégration de Madame  A. et que Lidl, 3ème plus grand groupe mondial de la distribution, cesse sa politique de licenciement injuste.

Nous ne l'avons jamais accepté et ne l'accepterons jamais.

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