Votre fédération sur les réseaux sociaux
La semaine de cinq jours, les quatre semaines de congés payés, les salaires minimum, les allocations de chômage et les indemnités de maladie, le suffrage universel, le crédit-temps.... Tous ces acquis semblent aujourd’hui des évidences mais ils sont le résultat de l'engagement et du courage de milliers de travailleurs et travailleuses, de demandeurs et demandeuses d'emploi qui se sont unis dans des syndicats pour défendre leurs droits. Il n'y a pas si longtemps, la liberté d'association, le droit de vote et le droit de grève n’existaient pas encore.
La CSC Charleroi, une montée en puissance
Les premières élections sociales ont lieu en 1950. À Charleroi, il s’agit surtout d’entreprises du secteur de la métallurgie, des mines et des transports. La CSC évolue dans une majorité socialiste.
L’action des militants pour s’imposer et créer un noyau de syndicalistes chrétiens relève du défi dans bon nombre d’entreprises où le « Rouge ou pas de pain » reste la règle.
Dans les années 50, deux combats ont été importants pour la CSC : les grèves des mineurs pour la reconnaissance des maladies professionnelles et la grève pour la prime B2 aux A.C.E.C.
C’est à ce moment que la CSC a pris position sur des grèves et actions, à l’encontre de la FGTB, mais largement suivie par les travailleurs et travailleuses.
En 1955, de juillet à octobre, les « grèves du samedi » ont réuni des militants de la CSC Charleroi. Ils réclamaient la semaine des cinq jours. Le mouvement se solde par une grande victoire syndicale alors même que les socialistes n’y ont pas collaboré. Cela a contribué à l’augmentation du nombre de nos affiliés.
De 15% dans les années cinquante, le nombre de sièges CSC à Charleroi passe à plus de 45% en 2016.
Aujourd’hui encore, nous représentons et défendons les intérêts individuels et collectifs de tous nos membres et, en plus, nous sommes une force de revendication, un contre-pouvoir constructif.