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Edito

Edito : Vous trouvez ça juste ?

et vos enfants ou petits-enfants seront contents de compter sur vous quand vous aurez enfin du temps. Et je vous souhaite surtout d’arriver à l’âge de la pension avec une bonne santé, et de quoi vivre décemment.

Mais j’ai deux mauvaises nouvelles…


SOUFFLER OU SOUFFRIR ?

 

En Belgique, l’espérance de vie en bonne santé (sans invalidité) est de 65 ans. Mais cette moyenne cache de fortes différences : les cadres et les personnes diplômées peuvent espérer garder la forme jusque 72 ans, tandis que pour les personnes peu diplômées, exerçant des métiers plus physiques, l’invalidité arrive en moyenne dès 61,5 ans... Et pour les personnes sans aucun diplôme, la vie en bonne santé finit en moyenne à 54 ans !

 Or, jusqu’en 2014, l’âge légal de la pension était fixé à 65 ans ; mais plusieurs mécanismes (prépension, crédit-temps de fin de carrière…) permettaient aux Belges de quitter le boulot autour de 60 ans en moyenne – avant que les ennuis de santé ne soient trop graves.

 Le gouvernement de Charles Michel a reporté l’âge légal à 67 ans (en 2030) et rendu presque impossible les départs anticipés. Résultat : la majorité des travailleuses et travailleurs peu qualifiés ou exerçant des métiers lourds ou stressants n’arrivera simplement pas à la pension en bonne santé. Les plus privilégiés auront peut-être 10 ou 20 ans pour profiter d’une vie libérée du travail (et d’une pension confortable). Beaucoup d’autres arriveront brisés au jour de leur retraite. Pour eux, ce temps de liberté signifiera trop peu d’argent pour vivre, et trop de souffrances ou d’invalidité.

 

Vous trouvez ça juste ?

 

VIVRE OU SURVIVRE ?

 

Seconde mauvaise nouvelle : les pensions belges sont parmi les plus basses d’Europe. Du moins étaient-elles stables et prévisibles (sur www.mypension.be, vous pouvez vérifier combien vous toucherez), grâce au système public par répartition, beaucoup plus sûr que les assurances privées dépendant des soubresauts boursiers.

 Nous voulons assurer qu’aucune pension ne soit inférieure à 1.500€ par mois et renforcer ce système public. Le gouvernement veut le jeter à bas, et le remplacer par un système « pochette-surprise » de pensions à points. Vous n’auriez plus une garantie en Euros, mais en « points »…
Des points dont la valeur ne sera fixée qu’au jour de votre pension : vous serez donc la variable d’ajustement des budgets publics.

 Vous trouvez ça juste ?

 Il est possible, pourtant, de donner du boulot aux centaines de milliers de jeunes au chômage, et de laisser les plus âgés quitter le boulot avant d’être morts ou brisés.


Nous pouvons gagner.
Nous pouvons faire reculer le gouvernement sur la question des pensions. C’est trop important pour laisser ça aux petits jeux cyniques du MR et de la N-VA.

Pour nous, pour nos enfants, on va se battre pour un droit égal à une vraie vie après le travail.

 La première grande bataille est ce mercredi 16 mai. Dans toutes les entreprises du pays, nous appelons les travailleurs et travailleuses à se mettre en grève ce jour-là pour venir manifester (détails sur notre page " Marche pour les pensions - 16 mai 2018 " et page 6 de notre Droit de l'Employé de mai 2018).



Le 16 mai, soyez avec celles et ceux qui vont remettre ce pays sur le chemin de la justice.

 

 Marche nationale pour les pensions – appel général à la grève pour manifester massivement le 16 mai à Bxl (11h, gare du Nord) – libération et transports organisés : renseignez-vous auprès de vos délégués syndicaux ou votre secrétariat CNE.


Felipe Van Keirsbilck, Secrétaire général