Ce 28/09, le personnel de l’Aide à la Jeunesse, public et privé, manifestera son désarroi.

Il ne fait aucun doute que les services de l’Aide à la Jeunesse jouent aujourd’hui, et plus encore demain, un rôle prépondérant pour toute la société.

En effet, cette société, de plus en plus inégalitaire, de plus en plus dégradée, particulièrement en termes de perspectives d’avenir pour la jeunesse (emploi, réalisation de soi, crise climatique, logement, anxiété, santé mentale, augmentation de la précarité…) fracture au plus profond d’eux-mêmes les jeunes.

Le personnel de terrain vit tous les jours une grave fragilisation des jeunes et des familles, ce qui constitue un terreau explosif où la priorisation de l’urgence devient la règle.

Les services de l’Aide à la Jeunesse, tant publics que privés, sont en première ligne car c’est au cœur de leur mission d’accompagner, de réparer, de soutenir l’émancipation de ces jeunes ; de leur permettre d’être les adultes de demain. C’est la responsabilité de l’Etat de leur donner les moyens à la hauteur de l’enjeu.

 

Aujourd’hui, ils n’en n’ont plus les moyens: encadrement déficitaire, difficultés à recruter, détérioration des conditions de travail, sentiment d’impuissance…

Une délégation sera reçue à 11h par la Ministre Françoise Bertieaux et le Ministre-Président de la FWB.

Le manifeste de l’Aide à la Jeunesse lui sera transmis.

Il est urgent de proposer une vision politique, sur du court terme ET du moyen terme, qui sorte ces jeunes de l’entonnoir.

Si nous n’infléchissons pas dès maintenant la trajectoire, la société, et parmi elle les plus fragiles, mettra des décennies à s’en remettre. 

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