Vos droits
bab449ae-2477-46b3-8fca-27c4c5741bd6
https://www.lacsc.be/vos-droits
true
Actualité
59ea6a04-d5cb-49bb-86bf-262457cb04b8
https://www.lacsc.be/actualite
true
Services
c7cddb17-187f-45c2-a0e2-74c299b8792b
https://www.lacsc.be/services
true
S'affilier
abbb02d8-43dd-44b5-ae75-3cd90f78f043
https://www.lacsc.be/affiliation
true
La CSC
c62ac78b-1aa2-4cb9-a33b-59e6fc085fb4
https://www.lacsc.be/la-csc
true
Contact
7f7bdd4f-c079-401e-a1bf-da73e54f00c2
https://www.lacsc.be/contactez-nous/pagecontact
true
Je m'affilie

Licenciements aux Petits Riens : la direction enterre la concertation sociale

CNE

Malgré l'opposition du personnel et de leurs représentants syndicaux, dont la CNE, la direction des Petits Riens a confirmé, ce lundi 18 novembre 2024, le licenciement de 21 travailleurs sur base de critères purement subjectifs et arbitraires. Une décision en totale contradiction avec les valeurs humanistes de l'association.

Lors du bureau de conciliation qui s’est tenu lundi 18 novembre, le banc patronal n’a pas estimé nécessaire de bouger de ses positions, malgré les nombreux éléments qui démontrent qu’ils ont licencié 21 travailleurs sur des critères purement subjectifs et arbitraires, et ce sans aucun plan pour le futur de l’ASBL. Les seules propositions mises sur la table ne sont pas acceptables pour le banc des travailleurs: aucun aménagement n’est prévu pour les travailleurs licenciés, et on note une absence totale d’empathie pour le personnel visé.

Dans "économie sociale, il y a économie", a répété le directeur général. Ça, le banc syndical l’aura bien compris. Le Codir se trompe ? Pas grave ! On n’a qu’à licencier celles et ceux dont la tête ne revient pas, et on continue surtout comme si de rien n’était. De toute façon, il paraît que c’est aussi la faute du Covid. Presque 5 ans après, c’est le comble! En résumé c’est la faute de tout le monde sauf de la direction.

Ce lundi 18 novembre, on a enterré la concertation sociale aux Petits Riens. Un comité de direction peut donc décider de licencier 21 travailleurs sans aucune espèce de concertation, camper sur ses positions malgré une grève de 8 jours, et proposer aux licenciés des bons d’achat aux Petits Riens en guise de plan social. Retour dans les années 50, quand la charité chrétienne permettait à la bourgeoisie de se faire bien voir en donnant des miettes aux moins bien lotis.

Vous devez accepter les cookies de marketing pour voir la vidéo sur ce site ou lisez la vidéo depuis le site fournisseur

 

Le mépris s’exprime dans chaque prise de parole d’un Codir et d’un CA complètement à l’Ouest. Normal, ici c’est le Far-West, où les patrons se prennent pour des cowboys, mais ce n’est pas grave, parce que c’est pour le bien commun nous disent-ils, et on doit les croire sur parole.

Sauf que les travailleurs et travailleuses, eux, sont dans la vraie vie; ils et elles font vivre les Petits Riens depuis parfois des dizaines d’années. Tandis que le personnel paie l’addition des erreurs de la direction, les patrons et le CA s’auto-convainquent d’œuvrer pour le bien. S’il y a bien quelque chose qu’ils n’emporteront pas au paradis, c’est le slogan que l’on voit dans les magasins : Ici, l’humain avant le profit.

L’Abbé Froidure doit se retourner dans sa tombe à voir la manière dont sont traités les humains qui travaillent chaque jour aux Petits Riens.

Les travailleurs, eux, ne lâcheront rien: question de principe, et de convictions.

Les travailleurs dénoncent l'intransigeance des patrons et appellent à une mobilisation générale

Le conflit social en cours connaît un nouvel épisode de tension alors que les représentants des travailleurs dénoncent l'attitude intransigeante et dépassée de certains dirigeants des Petits Riens. Les revendications, portées par un mouvement syndical déterminé, mettent en lumière des pratiques jugées archaïques, un manque flagrant de transparence financière et une gestion qui fait porter aux salariés le poids des erreurs stratégiques.

Des positions jugées intolérables

Les organisations syndicales soulignent l’attitude fermée des dirigeants d’entreprises, dont les positions rigides sur des sujets cruciaux comme les licenciements déraisonnables, une gestion des ressources humaines négligée et le sabotage de la concertation sociale sont perçues comme déconnectées des réalités des travailleurs. Leur refus obstiné de corriger leurs erreurs ou d’envisager des compromis aggrave le climat de défiance.

Des erreurs coûteuses pour les travailleurs

Les travailleurs rappellent que les choix stratégiques discutables de ces dirigeants – imposés sans consultation – ont mené à des crises économiques internes que l’on cherche aujourd’hui à compenser sur leur dos. Réduction d’effectifs, surcharge de travail : ceux qui restent devront faire le travail de ceux qui partent puisqu’il incombera aux travailleurs « chanceux » de faire augmenter le chiffre d’affaires de 10% pour réparer des erreurs managériales sans toucher aux privilèges des dirigeants.

Un égo aux dépens de l’intérêt collectif

Les syndicats pointent également un égo démesuré chez ces responsables, qui semblent plus préoccupés par leur prestige personnel que par le bien-être des travailleurs ou la santé financière à long terme de leurs entreprises. « Ils se drapent dans une posture inflexible qui reflète un aveuglement dogmatique et une incapacité à évoluer avec la réalité économique et sociale des Petits Riens ».

La transparence des comptes exigée

L’opacité financière de cette Fondation/ASBL est également au cœur du conflit. Les travailleurs et leurs représentants demandent un audit complet et une communication claire des comptes de l’ensemble du groupe des Petits Riens, arguant que les sacrifices imposés doivent être justifiés par une réelle nécessité économique et non par des choix arbitraires. Les syndicats demandent également à ce que la direction propose un réel plan de relance. A ce stade rien n’est fait pour rassurer les travailleurs sur les mois à venir.

Appel à la mobilisation

Face à cette situation, les syndicats appellent à une mobilisation massive et à une intensification des actions. Grèves, manifestations et campagnes de sensibilisation sont au programme des prochains jours pour faire entendre la voix des travailleurs et forcer les dirigeants à s’engager dans un dialogue constructif.

Les travailleurs réaffirment leur volonté de trouver des solutions, mais ils préviennent : tant que les patrons persisteront dans leurs positions, le mouvement continuera à se durcir. Ils appellent également la société civile à se montrer solidaire face à ce qu’ils considèrent comme une lutte qui touche à la justice sociale de tout le secteur Non Marchand.