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Une protection solide pour les taxis plutôt qu’un sparadrap

©Shutterstock

La CSC-Transcom s’oppose à l’ordonnance provisoire proposée par le Gouvernement bruxellois.


Dans l’arrêt du mercredi 24/11/2021, la cour d'appel de Bruxelles a confirmé ce que la CSC-Transcom et d’autres acteurs du secteur du taxi bruxellois affirment depuis longtemps : l’activité Uber est illégale.

Après s’être réjouie de cette décision de justice, la CSC-Transcom a vite déchanté lorsque plusieurs partis politiques de la majorité et de l’opposition ont déclaré vouloir « trouver une solution pour les 2.000 chauffeurs Uber » par l’émission d’une ordonnance provisoire. Entre étonnement et colère, l’organisation syndicale a froidement accueilli cette décision prise dans l’urgence, allant à l’encontre des principes de la concertation sociale et faisant par là-même fi de la séparation des pouvoirs.

« La solution prônée par le monde politique bruxellois, hormis le PS, est une solution dictée par Uber qui  tente par tous les moyens de pouvoir continuer ses activités en contournant les obligations incombant à tous les employeurs en Belgique » explique Philippe Lescot, permanent à la CSC-Transcom. « Il est quand même incroyable que nos politique cèdent à ce type de lobbying et que cette multinationale puisse s’exprimer au travers de ces différents partis » ajoute-t-il.

La CSC-Transcom soutient la proposition du PS qui a le mérite de clarifier et de pérenniser dans un cadre légal le secteur du taxi bruxellois, même si des amendements doivent encore y être apportés. Contrairement à ce qui a été dit, la décision de justice ne met pas 2.000 chauffeurs Uber à l’arrêt. Plusieurs d’entre eux ont une licence flamande ou wallonne et pourront continuer à rouler dans leur région. De plus, près de 700 chauffeurs Uber ont une licence octroyée par la Région bruxelloise. Ces chauffeurs, qui roulaient pour Uber de manière illégale jusqu’à présent, peuvent retomber rapidement sur leur autre activité et l’exercer dans la sécurité d’un cadre réglementaire.

La CSC-Transcom préfère des solutions solides permettant aux chauffeurs de travailler en toute légalité et dans de bonnes conditions à des solutions ne profitant qu’aux intérêts de l’entreprise Uber et à certains politiciens qui trouvent que les règles du monde du travail assurant une protection aux travailleurs sont trop rigides.

« Contrairement à Uber qui tente de monter les chauffeurs les uns contre les autres, nous continuerons à travailler dans l’intérêt de l’ensemble des chauffeurs. Nous sommes ouverts à toute discussion constructive qui permettra d’installer un système clair et équitable afin de mettre un point final à ce conflit qui n’a que trop duré » conclut Philippe Lescot.



CONTACT PRESSE : Philippe Lescot – 0478.88.33.51