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Aide à la jeunesse: pour une vision intra-francophone partagée par les différents secteurs et acteurs

La FWB annonçait dans sa DPC 2019-2024 que « chaque enfant ayant à subir des négligences ou des maltraitances diverses, chaque jeune en danger ou en difficulté grave doit pouvoir disposer d’une aide spécialisée adaptée ». Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le sous-financement du secteur ne permet pas une prise en charge adaptée et humaine de ces jeunes en détresse voire parfois en danger de mort.

Les acteurs de terrain sont unanimes, sans réponse humaine à ces cris de détresse, c’est l’avenir de notre société qui est mis à mal : nous ne pouvons pas laisser de côté les plus vulnérables en ne leur proposant aucune place décente dans la société actuelle.  

Les travailleurs du secteur public, les travailleurs du secteur non marchand, des magistrats, des acteurs de la société civile, le DGDE, tous sont unanimes pour dénoncer le manque de moyens criant dans le secteur de l’aide à la jeunesse.

Ce manque de moyens génère de facto des premières lignes qui craquent, contraintes  d’orienter les jeunes dans des dispositifs inadaptés faute de places, de laisser des situations dégénérer, voire même tout simplement de ne pas les prendre en charge. 

Nous demandons aujourd’hui un renforcement conséquent des moyens octroyés au secteur de l’aide à la jeunesse pour:

  • Prendre en charge les milliers de situations de danger de jeunes avérées et répondre à leurs besoins vitaux.
  • Renforcer les politiques de prévention.
  • Rendre les services de première ligne accessibles à tous.
  • Accompagner décemment les jeunes proches de la majorité qui quittent les services d’aide à la jeunesse.
  • Permettre une mise en réseau des différents acteurs cohérente au service de la prévention :  professionnel de l’accueil de la petite enfance, professionnel en milieu scolaire, CPMS, assistants sociaux, éducateurs,..
  • Permettre une mise en réseau des différents acteurs cohérente au service de l’émancipation et de la socialisation:  chaque jeune a droit à une vie culturelle, sociale, sportive, émancipatrice (article 31 convention des droits de l’enfant).
  • Renforcer l’éducation aux droits de l’enfant dans tous les programmes scolaires et à tous les niveaux de l’enseignement.
  • Renforcer de manière symétrique les moyens et l’articulation des politiques de prévention et de protection, en travaillant sur des délais et des moments qui font sens en fonction de chaque situation.
  • Mener un plan coordonné entre les différents niveaux de pouvoir pour que TOUS les enfants et jeunes (y compris les enfants et jeunes issus de l’immigration) voient leurs droits respectés.
  • Élaborer un master plan, permettant un pilotage cohérent des politiques publiques au service de ces enfants et jeunes en difficultés.
  • Renforcer l’existant, le pérenniser, en y mettant les moyens humains nécessaires et en améliorant les conditions de travail du secteur de l’aide à la jeunesse, pour rendre ces métiers attractifs, dans des carrières tenables.
Une vision intra-francophone partagée par les différents secteurs et acteurs pour une aide à la jeunesse humaine pour tous, au bon endroit et au moment opportun est une priorité pour la CSC francophone. Et cela demande des moyens, en urgence pour l’existant, structurels pour une politique de l’aide à la jeunesse durable, humaine et tournée vers l’avenir.

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Aide à la jeunesse: pour une vision intra-francophone partagée par les différents secteurs et acteurs

La FWB annonçait dans sa DPC 2019-2024 que « chaque enfant ayant à subir des négligences ou des maltraitances diverses, chaque jeune en danger ou en difficulté grave doit pouvoir disposer d’une aide spécialisée adaptée ». Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le sous-financement du secteur ne permet pas une prise en charge adaptée et humaine de ces jeunes en détresse voire parfois en danger de mort.

Les acteurs de terrain sont unanimes, sans réponse humaine à ces cris de détresse, c’est l’avenir de notre société qui est mis à mal : nous ne pouvons pas laisser de côté les plus vulnérables en ne leur proposant aucune place décente dans la société actuelle.  

Les travailleurs du secteur public, les travailleurs du secteur non marchand, des magistrats, des acteurs de la société civile, le DGDE, tous sont unanimes pour dénoncer le manque de moyens criant dans le secteur de l’aide à la jeunesse.

Ce manque de moyens génère de facto des premières lignes qui craquent, contraintes  d’orienter les jeunes dans des dispositifs inadaptés faute de places, de laisser des situations dégénérer, voire même tout simplement de ne pas les prendre en charge. 

Nous demandons aujourd’hui un renforcement conséquent des moyens octroyés au secteur de l’aide à la jeunesse pour:

  • Prendre en charge les milliers de situations de danger de jeunes avérées et répondre à leurs besoins vitaux.
  • Renforcer les politiques de prévention.
  • Rendre les services de première ligne accessibles à tous.
  • Accompagner décemment les jeunes proches de la majorité qui quittent les services d’aide à la jeunesse.
  • Permettre une mise en réseau des différents acteurs cohérente au service de la prévention :  professionnel de l’accueil de la petite enfance, professionnel en milieu scolaire, CPMS, assistants sociaux, éducateurs,..
  • Permettre une mise en réseau des différents acteurs cohérente au service de l’émancipation et de la socialisation:  chaque jeune a droit à une vie culturelle, sociale, sportive, émancipatrice (article 31 convention des droits de l’enfant).
  • Renforcer l’éducation aux droits de l’enfant dans tous les programmes scolaires et à tous les niveaux de l’enseignement.
  • Renforcer de manière symétrique les moyens et l’articulation des politiques de prévention et de protection, en travaillant sur des délais et des moments qui font sens en fonction de chaque situation.
  • Mener un plan coordonné entre les différents niveaux de pouvoir pour que TOUS les enfants et jeunes (y compris les enfants et jeunes issus de l’immigration) voient leurs droits respectés.
  • Élaborer un master plan, permettant un pilotage cohérent des politiques publiques au service de ces enfants et jeunes en difficultés.
  • Renforcer l’existant, le pérenniser, en y mettant les moyens humains nécessaires et en améliorant les conditions de travail du secteur de l’aide à la jeunesse, pour rendre ces métiers attractifs, dans des carrières tenables.
Une vision intra-francophone partagée par les différents secteurs et acteurs pour une aide à la jeunesse humaine pour tous, au bon endroit et au moment opportun est une priorité pour la CSC francophone. Et cela demande des moyens, en urgence pour l’existant, structurels pour une politique de l’aide à la jeunesse durable, humaine et tournée vers l’avenir.