Vous êtes arrivé.e en retard au travail ou vous n'avez pas pu vous y rendre suite à des blocages routiers ou des conditions climatiques extrêmes ? Tout n’est pas perdu ! Explications.

Moins de deux semaines après d’importantes chutes de neige, quelques-uns des principaux axes routiers - dont l’E411 - sont de nouveau bloqués par des agriculteurs belges depuis ce dimanche 28 janvier 2024. Résultat des courses : des files interminables et des milliers d’automobilistes incapables de se rendre (à l’heure) au travail.

Mais heureusement, bien qu’il ne soit jamais agréable de passer plusieurs heures dans les files, les salarié.e.s bloqué.e.s sur la route peuvent souffler. « Pour peu qu’ils puissent prouver qu’ils ont tout mis en œuvre pour se rendre au travail, ils ont droit à l’entièreté de leur salaire », confirme ainsi Bénédicte Canivez, juriste à la Centrale nationale des employés.

Photos et capture d'écran

« En effet, la loi protège la rémunération des travailleurs.euses lorsque leur retard ou leur absence est dû à une cause survenue sur le chemin du travail et indépendante de leur volonté », précise la permanente de la CNE.

Toutefois, pour qu’il y ait paiement de la rémunération journalière complète, « il est conseillé de conserver des preuves de votre situation, comme des photos des embouteillages ou la capture d’écran de votre GPS », souligne encore Bénédicte Canivez.

Et si l’employeur fait des misères ? « Dans ce cas, il ne faut jamais hésiter à contacter votre équipe syndicale ou votre secrétariat régional CNE », conclut la juriste.