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Intérimaires : découvrez les résultats de notre enquête

Début 2023, la CNE a réalisé une enquête auprès de ses membres intérimaires. Les 244 questionnaires que nous avons reçus traitent des problèmes du quotidien et du syndicalisme que les intérimaires veulent construire avec la CNE. Voici quelques résultats. 
L’intérim est un contrat précaire de longue durée 

La plupart des affiliés qui ont répondu travaillent en intérim depuis un moment, souvent pendant plus de deux ans dans la même boîte. Malgré cela, 62% ont des contrats à la semaine, et 25% ont des contrats journaliers. En d’autres mots, les travailleurs intérimaires sont en fait intérimaires pendant de longues durées pour la même entreprise mais avec des contrats courts. 

Des contrats stables et le respect des droits 

La revendication première est d’avoir un boulot plus stable. La majorité des intérimaires demande un CDI, mais on retrouve aussi des demandes de CDD ou simplement des contrats plus longs et réguliers. Comme intérimaire il est aussi difficile de faire respecter ses droits: surtout en ce qui concerne le droit à l'égalité avec les travailleurs permanents de la même entreprise, mais aussi pour les salaires, les contrats, le droit au salaire garanti en cas de maladie ou aux vacances. Il y a bien sûr des affiliés pour qui tout va bien mais on est loin du discours tout rose des agences d’intérim ! 


Plus d’échanges et d’informations pour un travail plus fort ensemble  

Notre enquête s’interroge aussi sur ce qu’on peut faire ensemble syndicalement. La plupart des affiliés interrogés disent travailler dans des entreprises où les syndicats sont présents et où les délégués défendent en général les droits des intérimaires. 

Mais on peut faire plus ensemble. Les répondants souhaitent plus de contacts avec les délégués syndicaux.  Il s’agit d’avoir plus d'infos sur ses droits comme intérimaires (de préférence format papier). En se connaissant mieux, on pourra mieux lutter ensemble. L'idée d'une newsletter plaît aussi.  

Et maintenant : des primes et des infos  

 

D’abord, si vous avez travaillé au minimum 65 jours (régime 5 jours semaine) ou 494 heures entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, vous avez droit à une prime de fin d’année qui correspond à 8,33% de votre salaire brut. Dans les outils de l’app CSC se trouve un « Intérim Assistant » qui vous aide à savoir si vous avez droit à la prime. 


Ceux qui sont dans les conditions (tous les détails sur interimunited.be) ont dû recevoir un document du fonds social pour les intérimaires à la mi-décembre (si pas, contactez le fonds social au +32 2 203 60 95). Ce document est à renvoyer, complété, au plus vite au siège de la CNE (Service primes, 52 Av. Robert Schuman, 1401 Nivelles). Les affiliés à un syndicat recevront en plus une prime syndicale de 112€. 

 
Ensemble avec Intérim United, le syndicat des intérimaires de la CSC, la CNE informe dans les entreprises autour de la prime syndicale. Les équipes syndicales ont à leur disposition une brochure « SOS intérim » qui reprend les droits des intérimaires et la checklist sur les obligations de l’employeur. C’est l’occasion d’entrer en contact avec les intérimaires, d’informer sur leurs droits, entendre leurs soucis et les remettre la table avec les patrons.    

Pour le futur, la CNE veut mieux communiquer et faciliter les échanges avec les intérimaires. Ils sont nombreux à demander de renforcer les contacts avec la CNE et ses militants en entreprise. Nous sommes convaincus que des campagnes fortes dans lesquelles les intérimaires sont impliqués permettront d’améliorer concrètement le quotidien. 

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Intérimaires : découvrez les résultats de notre enquête

Début 2023, la CNE a réalisé une enquête auprès de ses membres intérimaires. Les 244 questionnaires que nous avons reçus traitent des problèmes du quotidien et du syndicalisme que les intérimaires veulent construire avec la CNE. Voici quelques résultats. 
L’intérim est un contrat précaire de longue durée 

La plupart des affiliés qui ont répondu travaillent en intérim depuis un moment, souvent pendant plus de deux ans dans la même boîte. Malgré cela, 62% ont des contrats à la semaine, et 25% ont des contrats journaliers. En d’autres mots, les travailleurs intérimaires sont en fait intérimaires pendant de longues durées pour la même entreprise mais avec des contrats courts. 

Des contrats stables et le respect des droits 

La revendication première est d’avoir un boulot plus stable. La majorité des intérimaires demande un CDI, mais on retrouve aussi des demandes de CDD ou simplement des contrats plus longs et réguliers. Comme intérimaire il est aussi difficile de faire respecter ses droits: surtout en ce qui concerne le droit à l'égalité avec les travailleurs permanents de la même entreprise, mais aussi pour les salaires, les contrats, le droit au salaire garanti en cas de maladie ou aux vacances. Il y a bien sûr des affiliés pour qui tout va bien mais on est loin du discours tout rose des agences d’intérim ! 


Plus d’échanges et d’informations pour un travail plus fort ensemble  

Notre enquête s’interroge aussi sur ce qu’on peut faire ensemble syndicalement. La plupart des affiliés interrogés disent travailler dans des entreprises où les syndicats sont présents et où les délégués défendent en général les droits des intérimaires. 

Mais on peut faire plus ensemble. Les répondants souhaitent plus de contacts avec les délégués syndicaux.  Il s’agit d’avoir plus d'infos sur ses droits comme intérimaires (de préférence format papier). En se connaissant mieux, on pourra mieux lutter ensemble. L'idée d'une newsletter plaît aussi.  

Et maintenant : des primes et des infos  

 

D’abord, si vous avez travaillé au minimum 65 jours (régime 5 jours semaine) ou 494 heures entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, vous avez droit à une prime de fin d’année qui correspond à 8,33% de votre salaire brut. Dans les outils de l’app CSC se trouve un « Intérim Assistant » qui vous aide à savoir si vous avez droit à la prime. 


Ceux qui sont dans les conditions (tous les détails sur interimunited.be) ont dû recevoir un document du fonds social pour les intérimaires à la mi-décembre (si pas, contactez le fonds social au +32 2 203 60 95). Ce document est à renvoyer, complété, au plus vite au siège de la CNE (Service primes, 52 Av. Robert Schuman, 1401 Nivelles). Les affiliés à un syndicat recevront en plus une prime syndicale de 112€. 

 
Ensemble avec Intérim United, le syndicat des intérimaires de la CSC, la CNE informe dans les entreprises autour de la prime syndicale. Les équipes syndicales ont à leur disposition une brochure « SOS intérim » qui reprend les droits des intérimaires et la checklist sur les obligations de l’employeur. C’est l’occasion d’entrer en contact avec les intérimaires, d’informer sur leurs droits, entendre leurs soucis et les remettre la table avec les patrons.    

Pour le futur, la CNE veut mieux communiquer et faciliter les échanges avec les intérimaires. Ils sont nombreux à demander de renforcer les contacts avec la CNE et ses militants en entreprise. Nous sommes convaincus que des campagnes fortes dans lesquelles les intérimaires sont impliqués permettront d’améliorer concrètement le quotidien.