Des fins de carrière un petit peu plus légères pour les travailleuses de trois crèches bruxelloises
Après plusieurs mois de négociation, la délégation CSC d’ESEDRA, une société bruxelloise spécialisée dans le service à la Petite enfance, a obtenu quelques jours de congé supplémentaires pour le personnel en fin de carrière.
ESEDRA, une société bruxelloise spécialisée dans le service à la Petite enfance, gère notamment trois crèches à Bruxelles où travaille une trentaine de personnes s’occupant d’environ 130 enfants. Les horaires de travail y sont étendus, parfois jusqu’à 19h, et les travailleuses ne peuvent compter que sur les 20 jours de congé légaux par an et 4 jours de congé extralégaux entre Noël et nouvel an. L’approche pédagogique spécifique demande par ailleurs aux travailleuses de réaliser certaines tâches particulières, en plus du simple accueil des enfants.
En 2023, les travailleuses, réunies en assemblée générale, ont identifié plusieurs avancées qu’elles souhaitaient voir mises en place dans leur entreprise. Un sondage a été organisé et la revendication la plus fréquente concernait l’octroi de jours de congé supplémentaires, notamment pour les travailleuses plus âgées, sachant qu’il n’existe pas de convention collective de travail sectorielle pour les fins de carrière.
Après quelques mois, la direction a marqué son accord début 2024 pour octroyer un jour de congé supplémentaire aux travailleuses ayant atteint l’âge de 45 ans, un deuxième jour à leur 50e année et un troisième jour à leur 60e année.
Pour la jeune délégation de la CSC, majoritaire au sein de ESEDRA, c’est une première victoire qu’elle espère pouvoir bientôt étendre aux travailleuses plus jeunes ainsi qu’aux travailleuses des garderies gérées par la même entreprise.