Reprise de Liberty: un seul choix possible, celui qui préserve tous les emplois et pérennise l'activité!
Ce mardi 25 avril 2023, le Tribunal de l’Entreprise de Liège devrait se prononcer sur le nom du candidat-repreneur de Liberty Steel Liège. Pour la CSC METEA et la CNE, un seul choix possible, l’offre qui préserve TOUS les emplois et pérennise l’activité des sites liégeois!
La justice liégeoise va donc devoir choisir parmi les trois offres qui ont lui ont été soumises. L’enjeu est de taille : c’est l’avenir d’un millier de travailleurs -emplois directs et indirects confondus- ainsi que de l’activité économique qui est entre les mains de la justice liégeoise.
Pour la CSC METEA et la CNE, le choix semble une évidence : il faut préserver TOUS les emplois et pérenniser l’activité des sites liégeois. Par conséquent, l’offre de Galati-Liberty est incontournable et elle sera encore plus solide si elle est soutenue pleinement par Wallonie-Entreprendre (ex-Sogepa).
Pourquoi ce retour en grâce de liberty ? Plusieurs raisons l’expliquent:
- Galati-Liberty est le seul candidat au rachat de l’ensemble des sites (Flémalle et Tilleur) et à la reprise de TOUS les travailleurs (560), SANS EXCEPTION ET SANS CONDITION ! Les deux autres candidats ne sont intéressés que par les seules Galvas flémalloises et par une petite partie du personnel. ArcelorMittal ne reprendrait que 100 travailleurs auxquels s’ajouteraient 27 travailleurs à transférer dans d’autres sites et l’association NLMK-MARCEGAGLIA ne fait offre que pour 97 travailleurs ! Ces deux offres partielles sont jugées discriminatoires par le Tribunal du travail.
- Galati-Liberty n’a aucune dette.
- Ses actifs liégeois sont libres de gages.
- Le groupe souhaite nouer un partenariat commercial avec Wallonie Entreprendre (Ex-Sogepa).
- La synergie récente avec le Hongrois Dunaferr, producteur intégré d'acier plat, augmente la capacité d’approvisionnement des usines liégeoises. De même, les essais de bobines laminées à chaud en provenance du Japon pour alimenter les lignes de fer blanc de Ferblatil à Tilleur ainsi que des contrats en cours avec différents producteurs permettent de réduire sa dépendance envers un fournisseur et donc de rendre Liberty autosuffisant.
Pour la CSC METEA et la CNE, il faut aussi souligner que quoi qu’il arrive dans les trois à quatre ans, les lignes de galvanisation de Flémalle resteront compétitives et continueront à susciter les convoitises car elles rapportent de l’argent. Les opérateurs sidérurgiques le savent et leur intérêt pour une ligne de galvanisation plus que rentable ne risque pas de disparaitre du jour au lendemain. Il n’y a donc aucune raison d’accepter la fermeture définitive du site de Tilleur et la faillite pour ses 430 travailleurs. En tout cas, les délégations CSC METEA et CNE s’opposent fermement au démantèlement de Tilleur : pas question de faire une croix sur une usine qui a offert du travail à des dizaines de générations et qui, on l’espère, en donnera encore à des dizaines d’autres!
L’audience du Tribunal de l’Entreprise de ce 25 avril 2023 revêt une importance capitale pour le devenir de centaines de familles et aura un impact majeur sur le tissu économique wallon.
Pour la CSC METEA et la CNE, le choix doit se porter impérativement sur l’offre qui remplit ces conditions et il n’y en a qu’une, celle de Galati-Liberty.