Vos droits
bab449ae-2477-46b3-8fca-27c4c5741bd6
https://www.lacsc.be/vos-droits
true
Actualité
59ea6a04-d5cb-49bb-86bf-262457cb04b8
https://www.lacsc.be/actualite
true
Services
c7cddb17-187f-45c2-a0e2-74c299b8792b
https://www.lacsc.be/services
true
S'affilier
abbb02d8-43dd-44b5-ae75-3cd90f78f043
https://www.lacsc.be/affiliation
true
La CSC
c62ac78b-1aa2-4cb9-a33b-59e6fc085fb4
https://www.lacsc.be/la-csc
true
Contact
7f7bdd4f-c079-401e-a1bf-da73e54f00c2
https://www.lacsc.be/contactez-nous/pagecontact
true
Je m'affilie

CP 200 - Auxiliaire pour les employés

Pas d’adhésion CNE au projet d’accord sectoriel pour la CP 200

La CNE a rejeté la proposition de médiation de la Présidente de la commission paritaire pour un protocole d’accord en CP 200. Le principal point de blocage est la définition trop restrictive des critères pour l’octroi de la prime pouvoir d’achat. Si la CNE relève d’autres points positifs à l’accord,  les délégué.e.s et les employé.e.s qu’ils et elles représentent sont las de devoir se contenter d’accords minimalistes en CP 200.

 
Après de longues et difficiles négociations, la Présidente de la CP 200 a transmis, ce 21 juin dernier,  une proposition de médiation aux interlocuteurs sociaux en vue d’un accord sectoriel.  Le principal point de blocage était la détermination des critères d’octroi de la prime pouvoir d’achat. Pour rappel, la CNE a manifesté à de nombreuses reprises depuis plus d’un an, en front commun syndical interprofessionnel, pour demander la révision de la Loi de 1996 qui impose un carcan rigide en matière d’augmentation des salaires. Le gouvernement a imposé une norme salariale de 0,0% pour 2023-2024. La seule possibilité laissée par le gouvernement pour 2023-2024 est, dès lors, l’octroi de chèques consommation pour lesquels les conditions doivent être négociées dans les secteurs et/ou les entreprises.
 
La CNE refuse d’adhérer à la proposition du protocole d’accord en CP 200 pour plusieurs raisons.
 
D’une part, le nombre d’employé-e-s qui pourront bénéficier de la prime est trop restreint.  Les critères, qui déterminent l’octroi de la prime, portent sur la définition d’une entreprise qui fait des bénéfices élevés ou exceptionnellement élevés. Ces critères seront atteints par à peine une entreprise sur quatre. 
 
D’autre part, les montants de la prime sont trop faibles, de 125 à 375 € par employé.e alors que des pans entiers de la CP 200 ont bien performé. Ces montants sont bien en-deça de ce qui est permis légalement (750 €).
 
Le protocole d’accord permet effectivement de négocier plus et mieux au niveau des entreprises mais le secteur de la CP 200 est composé à 90 % de PME. Plus de 50 % des employé.e.s n’ont pas de représentant.e.s syndicaux-cales dans leur entreprise, ce qui rend la négociation de la prime au niveau de l’entreprise très peu probable.
 
« D’autres volets de l’accord pouvaient recueillir notre adhésion, particulièrement la suppression des barèmes jeunes » souligne Claude Lambrechts, secrétaire nationale de la CNE.