Sécurité des agents : après le drame, des promesses et trop peu d’actes

La CSC Services publics et le SLFP mènent une action solidaire ce vendredi 10 octobre, devant la prison de Lantin. Malgré le décès récent d’un pompier, les mesures concrètes tardent à arriver et le personnel est à bout !
Le 29 mai dernier, un agent a perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions. Ce drame aurait dû marquer un tournant. Il aurait dû provoquer une mobilisation immédiate, des mesures concrètes, une prise de conscience à tous les niveaux. « Et depuis ? Quelques réunions locales, beaucoup de promesses mais peu d’actes ! », regrette Julie Happaerts, secrétaire permanente CSC Services publics.
Les autorités locales disent manquer de moyens tandis que les ministres concernés tardent à prendre de vraies décisions. Les agents restent exposés, les zones de secours et les prisons manquent d’effectifs et les risques sont ignorés.
« Nous refusons que ce décès soit relégué à une simple ligne dans un rapport. Nous exigeons des moyens, des mesures, du respect, affirme Julie Happaerts. En tant que membres des comités de prévention et de protection au travail, il est de notre responsabilité syndicale de dénoncer l’inaction. Les ministres doivent prendre ces enjeux très au sérieux. Sinon, ce ne sera pas le dernier décès au sein d’une prison. »
Ainsi, ce vendredi 10 octobre, de 9h à 15h devant la prison de Lantin, les pompiers de la zone de Liège 2 IILE et les agents pénitentiaires mènent une action forte et solidaire. « Parce que travailler ensemble n’est pas un luxe. Parce que la sécurité ne peut attendre », conclut la syndicaliste.