Quand le travail nuit à la santé : triste réalité, aussi au sein du gouvernement

Des héros sans protection
Les militaires souffrent de conséquences psychologiques au retour de missions et d’affectations à l’étranger. Or, il manque d’accueil psychologique et de suivi après ces missions. Les pompiers, quant à eux, sont confrontés à un risque accru de cancer en raison de leur exposition à des substances toxiques. Ils se battent depuis des années pour que le cancer soit reconnu comme une maladie professionnelle, et, malgré tout, la prévention et le suivi médical ne sont pas au rendez-vous.
Des lignes de front invisibles
Le travail s’accumule également dans les CPAS et dans les organismes chargés de la formation et du placement professionnel (ex : le FOREM). Les réformes se succèdent, la charge de travail augmente de façon exponentielle, mais on ne prévoit pas de personnel supplémentaire. Les agents doivent résoudre des problèmes sociaux sans avoir les moyens ou le temps nécessaires pour véritablement fournir un service sur mesure. Résultat ? Des problèmes de santé et des incapacités de travail.
Investissements à long terme
de fiabilité des services et une surcharge de travail.
Stop au travail nocif
- 1 personne sur 4 souhaite quitter définitivement l'administration publique.
Le nouveau gouvernement fédéral a l’intention d’augmenter significativement la charge de travail
- Extension des heures supplémentaires non rémunérées à 240 heures
- Augmentation de l’âge de la retraite, mais diminution de son montant
- Suppression des mesures de fin de carrière, telles que les crédits-temps fin de carrière
- Un processus de réintégration plus rapide après une incapacité de travail de longue durée
- Flexibilisation du temps de travail avec davantage de travail le weekend et la nuit
- Dans la pratique, cela reviendra à plus de malades et moins de personnes tenant bon jusqu'à leur pension.