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Le 28 avril, journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail

Le secteur des corps spéciaux a souhaité mettre l’accent sur ce thème au niveau de nos groupes : militaires, police, pompiers. Dès lors, vous aurez vu sur nos pages facebook respectives et sur le site internet des visuels qui reprennent ce thème en lien avec les mesures du gouvernement Arizona. Dans ce cadre, un groupe de travail composé de délégué.es du secteur s’est réuni afin de développer une vision transversale : comment les mesures proposées par l’Arizona vont-elles nous impacter ? Quels sont les axes principaux ? En lien avec cette campagne, nous vous proposons d’aborder ici des explications plus précises.

L’Arizona a récemment mis en place une série de mesures qui ont suscité de vives réactions, notamment parmi les pompiers, les militaires et les policiers. Ces professions, essentielles à la sécurité publique, sont confrontées à des changements significatifs qui ne prennent pas suffisamment en compte la santé et la sécurité au travail des travailleurs.ses.

Absence de mesures sur la santé et la sécurité au travail

Les nouvelles réformes ne prévoient pas d'amélioration substantielle en matière de bien-être au travail. Pourtant, nos professions sont exposées à des risques élevés, tant sur le plan physique que psychologique.

L'absence de mesure adaptée pourrait encore dégrader des conditions de travail déjà difficiles mais aussi augmenter le taux de burn-out et de blessures professionnelles.

Impact psychosocial des propositions

Parmi les décisions les plus contestées :

  • Relèvement de l'âge de la pension : les travailleurs devront exercer plus longtemps, malgré la pénibilité de leurs fonctions. Peu ou aucunes mesures transitoires ne sont prévues. Les solutions de reclassement sont irréalistes et inapplicable à court et moyen terme. La manque d’effectif actuel ainsi qu’un sous financement chronique ne permet pas au personnel de s’engager dans un parcours de formation parallèle pour favoriser un reclassement digne. Le nombre de postes adaptés est également critique et ne permet pas à tous.tes d’y accéder.
  • Fin des départs anticipés : la suppression des départs anticipés prive ces professionnels d'une fin de carrière adaptée tenant compte de la particularité de leur profession. Le calcul du montant de la pension sur l’ensemble de la carrière, la suppression des tantièmes préférentiels et le recul de l’âge légal sont des mesures inacceptables pour nos métiers. Il s’agit d’un manque de reconnaissance flagrant de l’investissement et du don de soi des travailleur.ses.
  • Interventions plus difficiles et agressions : l'augmentation des agressions et la complexité des interventions rendent le travail plus éprouvant. L’encadrement psychologique n’est pas efficient dans l’ensemble de nos corps. Les mesures locales ou propre aux différentes entités ne nous paraissent pas suffisantes. L’ensemble des travailleur.ses devraient pouvoir être soutenu.es, accompagné.es et assisté.es comme il se doit après une opération, une fusillade, un décès ou encore une agression dans l’exercice de sa fonction.
  • Baisse d'attractivité des métiers : les mesures planifiées et l’absence de réelle reconnaissance risquent de décourager les nouvelles recrues, aggravant ainsi la pénurie de personnel. Nos métiers, bien qu’indispensables, attirent de moins en moins de candidat.es et ne les fidélisent plus sur le long terme.
  • Modifications des statuts sans mesures transitoires : les changements annoncés ne permettent pas d’envisager l’avenir avec sérénité. Des changements qui font peur et qui à ce jour n’ont pas encore été discuter avec les partenaires sociaux.

Rôle des organisations syndicales

Face à ces projets, les organisations syndicales jouent un rôle clé dans la concertation sociale. Elles revendiquent des ajustements pour garantir des conditions de travail dignes et sécurisées. Leur engagement est essentiel pour obtenir des avancées en matière de bien-être et de protection des travailleurs.

Priorité au bien-être au travail

Il est impératif que le gouvernement respecte les lois et normes en vigueur concernant :

  • Le bien-être au travail : Des mesures doivent être prises pour améliorer les conditions de travail et prévenir les risques professionnels.
  • La santé et la sécurité : Des visites régulières des lieux de travail et des évaluations des risques sont nécessaires.
  • L'équipement de protection : Un accès garanti aux équipements de protection individuelle et collective est indispensable.

Ces réformes doivent être repensées pour assurer un équilibre entre les exigences du métier et la protection des travailleurs. La concertation sociale sera déterminante pour obtenir des améliorations significatives.

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