Bruxelles Propreté : l'espoir fait vivre !
Nous prenons note de l’avancée et des conclusions partielles des auditeurs. Les conclusions, à ce stade, ne nous surprennent pas !
En effet, la CSC Services publics a alerté, à de nombreuses reprises, les autorités de tutelle successives des dysfonctionnements concernant la gestion et l’organisation de l’Agence et de ses filiales, de l’absence de vision opérationnelle à moyen et à long terme et surtout d’une direction omnipotente parfois en méprisant son personnel.
Récemment encore, nous avons dénoncé la gestion déficiente et hasardeuse de la crise liée Covid-19 à Bruxelles-Propreté.
Sur les relations sociales, la CSC Services publics utilise le recours aux actions comme dernier moyen de pression dans les négociations avec une Direction qui agit, souvent, de manière unilatérale. De manière constructive, notre équipe a déposé plusieurs propositions que ce soit au niveau de la réforme des collectes et du service commercial.
Nous constatons positivement que le caractère public de l’Agence ne serait pas remis en cause et que le volume de l’emploi serait maintenu.
La CSC Services publics attend, avec impatience, le Plan de redéploiement stratégique et opérationnel. Notons, qu’à ce stade, aucune proposition concrète nous a été présentée.
Néanmoins, nous ne sommes pas demandeur de réformes supplémentaires, les travailleurs ont assez donné !
Nous n’accepterons des réformes qu’aux conditions suivantes:
- Négociation ou concertation dans les organes légaux ;
- Le volume de l’emploi doit être préservé ;
- Apporter de réelles améliorations des conditions de travail et du bien-être des travailleurs.
Notre organisation attend également les conclusions définitives de l’audit du personnel. Cependant, nous aurions préférer une réforme du statut administratif des travailleurs de l’Agence en parallèle avec la mise en place des mandat pour les postes du haut management.
Pour conclure, nous avons l’espoir qu’une page puisse être tournée au sein de l’Agence. Des nouvelles règles de gouvernance doivent être prises. Nous pourrions être partenaires pour autant que les nouvelles dispositions permettent de renouer le dialogue social et fasse de l’Agence un outil efficace, de service public, pour les habitants de notre région !
L’espoir fait vivre !