Un militant des Jeunes-CSC blessé par la police
La CSC Charleroi Sambre & Meuse demande que la lumière soit faite sur la charge de la police sur des manifestants pacifiques.
Le 25 janvier dernier, un rassemblement du Parti National Européen était organisé dans une habitation de Gilly. Une centaine de militants syndicaux en front commun et des militants associatifs s’étaient rassemblés sur le trottoir devant la maison pour dire pacifiquement non à la haine de l’autre, à une société basée sur l’exclusion, la peur prônée par des militants de ce parti.
La police a demandé aux manifestants de se reculer et a fait usage de la force pour les évacuer.
« Contrairement aux propos tenus par le porte-parole de la police, ce rassemblement était pacifiste et, comme en attestent les images diffusées par plusieurs sites d’informations, la charge de la police a eu lieu malgré l’absence totale de provocation. » déclare Fabrice Eeklaer, Secrétaire fédéral CSC Charleroi. « Les forces de l’ordre ne se sont pas contentées de disperser les manifestants mais ont fait usage de gaz, d’autopompes et ont porté des coups de matraque sur les personnes présentes. Un militant des Jeunes-CSC a été, sans raison, violemment frappé, à l’aide d’une bombonne de gaz lacrymogène, par un policier qui lui a porté le coup en pleine tête. »
Soutien au militant
La CSC Charleroi Sambre & Meuse a annoncé qu’elle soutiendra son militant dans les démarches entreprises pour obtenir réparation. Au-delà de son cas individuel, c’est l’ensemble des violences policières qu’elle dénonce. « Nous attendons du bourgmestre qu’il fasse, comme il l’a déjà déclaré, toute la lumière sur les responsabilités dans cette affaire. Charleroi, terre d’accueil, de tolérance, ne peut devenir le terrain de jeux de groupuscules haineux. ». Un rassemblement en front commun et une intervention ont eu lieu, le 27 janvier en début le conseil communal de Charleroi où Fabrice Eeklaer a dénoncé ces violences policières.