Liberty: une solution globale, la seule issue!
Depuis la faillite, en mars dernier, de la société financière Greensill, la situation des sites liégeois de Liberty Steel est préoccupante. Ce sentiment d’inquiétude a encore été renforcé par la procédure de réorganisation judiciaire demandée mi-mai et obtenue avec l’accord des créanciers de l’entreprise jusqu’au 31 juillet. L’opération doit permettre la recherche de solutions qui assureront le maintien des activités avec, comme enjeu principal, les 750 travailleurs et leurs familles.
La CSC est convaincue, au vu de cette situation, que la poursuite des activités, et la pérennité des emplois liégeois, n’est possible qu’en dehors du groupe GFG (Liberty).
«Il est essentiel que la Région wallonne et ses mandataires politiques facilitent et soutiennent tout scénario qui assure la préservation de l’activité et de l’emploi dans le bassin liégeois. C’est de leur responsabilité ! » s’exclame Jordan Atanasov, secrétaire permanent CSC METEA. La CSC appuiera et accompagnera toute démarche en ce sens mais elle rappelle que la solution doit impérativement être globale. «Aucun des travailleurs des installations liégeoises, à savoir le fer-blanc de Tilleur avec le laminoir ainsi que la Galva 5 et 4 de Flémalle, ne doit être lésé !» tonne le secrétaire permanent CSC METEA.
Production et rentabilité maximales
Faut-il signaler que le personnel de ces différents sites n’est pas responsable des difficultés dans lesquelles se trouve Liberty actuellement ? D’ailleurs, il n’a jamais été demandeur de quitter le giron d’ArcelorMittal. Pour mémoire, en 2018, ArcelorMittal a acquis l’imposante aciérie Ilva en Italie et s’est vu obligé de se défaire de certains sites par la commission européenne de la concurrence. C’est ainsi que plusieurs lignes du bassin liégeois ont été cédées à Liberty.
«Ce sont bien les problèmes de trésorerie de Liberty à la suite de la faillite de Greensill qui mettent les Liégeois dans l’embarras. En effet, les installations, la qualité de la main d’œuvre et la situation économique garantissent une production et une rentabilité maximales. Les travailleurs n’attendent que de pouvoir faire tourner les lignes à plein rendement», insiste Jordan Atanasov.
Il y a urgence
Tous les acteurs doivent s’accorder pour garantir la relance durable de l’activité et l’avenir des travailleurs de l’entreprise comme de l’ensemble de ses sous-traitants industriels et de services. Il y a clairement urgence : plus de 1500 emplois sont concernés !
«Il doit en être ainsi : nous sommes plus déterminés que jamais !» conclut le secrétaire permanent CSC METEA.