Les employeurs déclarent la guerre au personnel hospitalier

Le 12 juillet devait être un jour positif pour le personnel de Santé avec la signature de 5 conventions collectives d’amélioration des conditions de travail.
Les fédérations d’employeurs refusent de conclure les CCT : ils veulent mettre en place les réseaux hospitaliers sans aucune concertation.
- la stabilisation des horaires :
projets d’horaires un trimestre à l’avance, des modifications d’horaires conditionnées à l’accord du travailleur, un respect plus strict de la durée de travail contractuelle…
- la stabilisation des contrats de travail :
priorité mieux contrôlée pour une extension du contrat du personnel à temps partiel (par rapport à l’embauche externe) ; priorité pour un CDI du personnel en CDD.
- 5 jours de formation continue par an d’ici 2027, et obligation d’un plan paritaire de formation, dès 2021.
meilleure formation des représentants du personnel pour faire face à la complexification des réglementations….
- encadrement social de la mise en place des réseaux hospitaliers :
compétences des organes de concertation existants, création d’un organe de concertation au niveau du réseau, garantie de maintien de l’emploi et du statut du personnel…
D’autres dossiers restent encore en rade:
- en matière de conditions de travail, 100 millions € (disponibles dès 2021) auraient dû être affectés à des jours de congé, à la conciliation vie privée/vie professionnelle, et la fin de carrière, encore en 2021 ;
- des discussions sont en cours pour trouver des solutions (y compris budgétaires) pour assurer le maintien d’incitants à la formation continue et complémentaire (notamment dans les spécialisations imposées dans les normes), on attend un calendrier et un budget de la part du cabinet;
- un nouveau programme de lutte contre la pénurie infirmière est en discussion avec le politique (attractivité des études et conditions de stages, image de la profession, conditions de travail, formation d’adultes à l’emploi et demandeurs d’emploi… ), on attend un calendrier de la part du cabinet.