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Le vrai ou faux du secteur des titres-services

Malgré la suppression de la CCT, votre prime de fin d’année sera maintenue = FAUX

Certains employeurs prétendent que nous vous alarmons et que le paiement de la prime de fin d’année se fera sans problème. Qui a raison ?

Il n’y aura pas de problème pour la prime de fin d’année 2024 : le délai de préavis de la CCT court jusqu’au 30/06/2024. Pour bénéficier de la prime de fin d’année 2024, il faut avoir travaillé entre le 01/07/2023 et le 30/06/2024. Cette période est couverte par la CCT à la prime de fin d’année 2024 sera donc bien payée.

À partir du 01/07/2024, il n’y a plus de CCT, et donc plus de droit à la prime de fin d’année 2025 non plus. Ce droit ne sera accordé que si les employeurs signent à nouveau la CCT. Les employeurs refusent de signer la CCT aux mêmes conditions qu’auparavant. Les syndicats n’acceptent pas une CCT conduisant à une réduction des primes. Sans CCT, aucun droit à la prime de fin d’année à partir de 2025.

Il me restera plus d’argent lorsque je me désaffilierai du syndicat, maintenant que la prime syndicale a été supprimée = FAUX

Nous comprenons que les cotisations syndicales sont élevées pour de nombreuses aides-ménagères. Cependant, grâce à la prime syndicale, une grande partie des cotisations est remboursée. Les employeurs veulent supprimer la prime syndicale à partir de 2025. Ils veulent ainsi briser le pouvoir des syndicats.

Toute amélioration dans le secteur des titres-services est obtenue sous la pression et l’action des syndicats : augmentation de l’indemnité de déplacement en 2022, primes de pouvoir d’achat fin 2023, augmentation supplémentaire de l’indemnité de déplacement en Wallonie en 2024, etc. Sans syndicats ou avec des syndicats moins forts, les employeurs ne feront que continuer à éroder les droits des aides-ménagères.

Les aides-ménagères ont besoin de syndicats forts. Pour être forts, les syndicats ont besoin de (nombreux) affilié·es. Sans syndicats, il n’y a plus de progrès social.

Si vous restez affilié·e jusqu’à la fin de l’année 2024, vous aurez dans tous les cas droit à la prime syndicale de 145 € en décembre.

Il n’y a toujours pas d’accord sectoriel = VRAI

En juillet 2023, les syndicats ont transmis leurs revendications aux employeurs, comme ils le font tous les deux ans dans tous les secteurs. La plupart des secteurs ont conclu un accord sectoriel à l’automne 2023. Dans le secteur des titres-services, les syndicats et les employeurs ont négocié pendant trois jours en octobre. Federgon, l’organisation patronale qui représente les entreprises commerciales du secteur des titres-services, a jugé que chacune des propositions était trop coûteuse et a donc bloqué les négociations. Par la suite, elle a même résilié deux conventions collectives de travail.

Début janvier 2024, les syndicats ont déposé un préavis de grève et des actions ont ensuite été organisées. Outre la remise en vigueur des CCT résiliées, un accord sectoriel doit être conclu : les aides-ménagères ont aussi droit au progrès social. Nous ne nous arrêterons pas tant qu’un accord sectoriel n’aura pas été conclu !

Les entreprises des titres-services n’ont pas assez de moyens = FAUX

Les employeurs se plaignent de subir des pertes massives et de ne pas avoir d’argent pour faire quelque chose contre la faiblesse des salaires et les mauvaises conditions de travail.

Pourtant, 80 % des aides-ménagères travaillent pour des entreprises qui font des bénéfices. Il est encore rentable d’investir de l’argent dans le secteur des titres-services. Tout investissement de 1000 € dans le secteur rapporte en moyenne 130 € par an (un chiffre encore bien plus élevé pour les grandes entreprises de titres-services). Comparons avec un compte d’épargne : 1000 € n’y rapportent que 20 € d’intérêts.

Il est vrai que certaines entreprises ont des problèmes financiers. Ce sont celles qui paient mieux leur personnel, qui offrent des conditions de travail sûres et saines, qui investissent dans la formation et l’encadrement. Nous demandons depuis plusieurs années au gouvernement de tenir compte de ces différences entre les entreprises : les employeurs qui traitent bien leur personnel doivent bénéficier de plus de subsides que les cow-boys qui s’enrichissent sur le dos et la misère des aides-ménagères. Le gouvernement doit adapter les subsides et les réserver aux employeurs qui respectent la loi.

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