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Journée internationale des droits des femmes

Ce lundi 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes. Kathleen van Walle, collaboratrice du service d'étude et de formation, nous fait part de sa vision de cette journée exceptionnelle.

Partagez la chance qui vous sourit

Une nouvelle année a commencé et traditionnellement, en cette période, je prépare la Journée internationale des droits des femmes. Elle a lieu chaque année le 8 mars et est consacrée à la solidarité entre les femmes. Comme vous le savez,
ACV-CSC METEA fait campagne ce jour-là. Et pendant ma préparation, je suis surtout occupée à trouver unslogan qui corresponde au thème.

 

Cette année, la Journée internationale des droits des femmes sera placée sous le thème de la sécurité sociale. Avez-vous déjà réfléchi au fait que la sécurité sociale c’est de la solidarité, chaque jour de l’année? La sécurité sociale signifie que si vous êtes malade, vous n’avez pas à vous inquiéter de ne pas pouvoir payer votre loyer. Et si vous êtes au chômage, elle vous évite de devoir sauter des repas. Lorsque la situation financière est difficile, elle constitue un filet de sécurité pour ne pas se retrouver sans le sou.  Et tout le monde est égal, que vous couriez un grand ou un petit risque. La sécurité sociale est une chance dans la malchance. Enfin, je dois quand même faire attention à ce que je dis, car les allocations familiales font aussi partie de la sécurité sociale et appeler nos enfants une malchance... ça va un peu loin.

 

Mais bon, je disais donc qu’il fallait trouver un slogan. Pas aussi facile qu’il n’y paraît. Je viens d’emménager dans la maison de ma belle-famille il n’y a pas si longtemps. Il y avait encore beaucoup d’affaires qui traînaient. Ma belle-mère, Godelieve, avait une légère addiction au « Bond zonder Naam » (le « Mouvement sans Nom » en français -une asbl). Je glanais de l’inspiration partout, alors j’ai feuilleté des calendriers et d’autres ouvrages. Jusqu’à ce que je tombe sur le slogan: « Partagez la chance qui vous sourit ». Et puis je me suis rendu compte que la sécurité sociale fonctionne aussi comme ça! Lorsque vous travaillez, vous cédez une partie de votre salaire à la sécurité sociale. Cette contribution aide les personnes en difficulté. La chance de se trouver dans une situation favorable se partage… Et tout le monde y participe.

 

Mais alors que je remettais toutes mes trouvailles dans le placard, je me suis dit que tout n’était pas si parfait. La sécurité sociale est une vieille dame, probablement du même âge que Godelieve, et la question est de savoir si elle (la sécurité sociale, pas Godelieve) est toujours d’actualité. La sécurité sociale a été créée à une époque où les femmes restaient à la maison pour s’occuper de leur famille et où les hommes allaient travailler. Parfois la sécurité sociale maintient  inconsciemment les rôles traditionnels des hommes et des femmes. Prenons le congé parental corona. C’est un système fantastique pour combiner travail et soins, mais il est surtout utilisé par les femmes. Quand il faut combiner soins et travail, les femmes choisissent très souvent de travailler moins. Soutenues par la sécurité sociale. Heureusement. Mais en même temps, elles se tirent une balle dans le pied en choisissant de travailler moins : moins de chances de promotion, moins d’opportunités de suivre des formations, moins de salaire, moins de... moins de... Cela n’est pas forcément un problème si l’on peut s’y conformer en tant que famille. Mais cette famille n’est plus aussi stable qu’elle l’était dans les années 50. Et les femmes sont parfois laissées pour compte, au sens propre comme au sens figuré.

 

En cette Journée internationale des droits des femmes, nous voulons mettre à l’honneur la sécurité sociale, qui apporte sécurité et protection. Mais le projet de sécurité sociale n’est certainement pas encore achevé. Et si on lui donnait l’occasion de se développer? Et de préférence sans discrimination à l’égard des femmes ni maintien des anciens modèles de rôles. Et n’arrêtons pas de partager notre chance avec ceux à qui la vie ne sourit pas toujours.


 

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