Le train du numérique ne doit laisser personne à quai!
En Belgique, 40% de la population est exposée à un risque d’exclusion digitale et sociale faute d’accès et d’aptitudes numériques suffisantes.
Le train du numérique ne doit laisser personne à quai!
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En Belgique, 40% de la population est exposée à un risque d’exclusion digitale et sociale faute d’accès et d’aptitudes numériques suffisantes. Les citoyens au revenu faible ou au niveau d’éducation peu élevé sont les plus vulnérables. La digitalisation croissante de nombreux services risque de laisser une partie importante de la population de côté.
La CSC wallonne demande donc aux pouvoirs publics de:
- Considérer la question de l’inclusion numérique comme une priorité.
- Garantir une accessibilité renforcée, un maillage de proximité important et une attention particulière aux publics les plus fragilisés par l’évolution technologique de notre société.
- Accompagner les travailleurs et les travailleuses dans l’évolution technologique, y compris vis-à-vis des services au public.
- Garantir l’accès aux droits fondamentaux comme l’éducation, l’enseignement et les services sociaux, sans les conditionner aux outils numériques.
- Faire en sorte que l’administration publique garantisse à tous et à toutes un accès aux services administratifs en garantissant un contact personnel et physique pour celles et ceux qui en ont besoin.
- Encourager l’utilisation des logiciels libres et promouvoir les développements numériques durables tels que les smartphones produits par des entreprises intégrant des contraintes environnementales et de commerce équitable dans leur chaîne de production.
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TÉMOIGNAGE D'ANDRÉE, PENSIONNÉE:
"Les services publics ne tiennent pas compte des personnes qui ne savent pas utiliser la technologie"
Andrée, 69 ans et pensionnée
« On supprime les guichets dans les banques et les gares, on ferme les postes… et certains services sont payants si on ne passe pas par les applications digitales. Ça doit être très difficile pour certains pensionnés mais aussi pour certains jeunes: ils n’ont pas tous les moyens de s’acheter un ordinateur ou un smartphone. Ce n’est pas normal que les services publics ne tiennent pas compte des personnes qui, comme moi, n’ont pas appris à utiliser les outils numériques. Pourtant, je m’aperçois, à l’occasion des formations que je suis, que certains seniors se débrouillent plutôt pas mal. »
