Accord budgétaire: quand la compassion s'apparente plutôt à de l'intransigeance

Avec les informations dont nous disposons pour l’instant au sujet du budget du gouvernement fédéral, nous constatons que notre mobilisation a permis d’obtenir quelques ajustements.

La maladie sera finalement assimilée pour la pension, ainsi que la première année de carrière. Les sociétés de management devront également participer un peu plus à l’effort. Nous constatons par ailleurs que les mesures visant l’ensemble des travailleurs du secteur public et de l’enseignement ne font l’objet d’aucune modification.  

Nous constatons également que les travailleurs actifs se voient présenter une nouvelle facture. Le double saut d’index, prévu en 2026 et en 2028, auquel vient s’ajouter le blocage salarial résultat de la loi sur la norme salariale, sont particulièrement indigestes. Près de la moitié des actifs vont une nouvelle fois devoir se serrer la ceinture. Le prix du gaz et du ticket modérateur pour toute visite chez le médecin va en outre augmenter. D’autres mesures seront connues dans les jours à venir. Après une première facture du mois de janvier, la seconde est un nouveau coup dur. Nos trois jours de grève sont donc plus que jamais d’actualité.    

Le Gouvernement, outre les aspects budgétaires, confirme les attaques sur le temps de travail et l’extension de la flexibilité  (travail de nuit et heures supplémentaires). La CSC ne peut l’accepter «  Malgré tous les beaux discours sur la soi-disant compassion, je redoute qu’on retombe dans l’intransigeance et que le spectacle politique des bonnes nouvelles ne se transforme en douche froide pour les travailleurs » déclare Marie-Hélène Ska, la secrétaire générale de la CSC.

 

Contact presse: François Reman  - francois.reman@acv-csc.be