Les syndicats lancent un «appel de novembre» : trois jours de grève les 24, 25 et 26 novembre

Pire encore, le Premier ministre a présenté un menu indigeste lors des discussions budgétaires, qui toucheraient encore durement les familles et les travailleurs: un saut d'indexation, encore plus d'économies sur les pensions, un travail de nuit moins rémunéré... Et cela s'ajoute aux mesures précédentes de démantèlement de la sécurité sociale et du marché du travail. Le chaos autour des mesures relatives aux pensions est désormais énorme. Plus de la moitié des femmes de notre pays seront touchées par le malus pension. En matière de flexibilité et de temps de travail, le gouvernement a déjà proposé de nombreuses mesures sévères et injustes.
Une nouvelle étape après la grande manifestation du 14 octobre est nécessaire. Les syndicats prévoient donc, avec l' « appel de novembre », trois jours de grève les 24, 25 et 26 novembre dans les secteurs public et privé.
Le dimanche 23 novembre, CSC, FGTB et CGSLB appellent à participer massivement à la manifestation nationale Mirabal contre les violences sexistes. Ensuite, le travail sera interrompu:
- Le 24 novembre, les transports en commun (TEC) feront grève, et marquera le début d'une grève de trois jours pour les chemins de fer;
- Le 25 novembre, tous les services publics du pays feront grève;
- Le 26 novembre, il y aura une grève nationale interprofessionnelle.
Ces trois jours de grève sont un appel au Premier ministre De Wever et à l'ensemble du gouvernement pour qu'ils mettent fin au démantèlement social. Ces mesures n'ont pas encore été votées, il est donc encore temps de les ajuster!
Les syndicats demandent au Premier ministre De Wever et à l'ensemble du gouvernement qu'ils mettent enfin en œuvre des alternatives convaincantes: plus de justice fiscale avec un impôt sur les grosses fortunes, une taxe sur les activités numériques des géants de la technologie et un examen sérieux des subventions de plusieurs milliards accordées aux entreprises. Enfin, ils demandent une règle simple selon laquelle chaque salaire est soumis à des cotisations de sécurité sociale, qu'il s'agisse d'une société de management ou non.
En bref, un appel commun en faveur d’une plus grande justice et du rétablissement d’un contrat social solide. Un appel à rassembler plutôt que de diviser.