Fini la poudre aux yeux, il est temps de trouver des vraies solutions!
Pour le Voka, un saut d’index ne suffit manifestement plus. L’organisation patronale veut que les salaires subissent un saut d’index et demi. En résumé: un travailleur avec un salaire médian (3.486 euros bruts par mois) qui travaille encore à temps plein pendant 20 ans perdra minimum 27.023 euros de salaire brut. Ce saut d’index et demi se répercutera également sur sa pension ou sur ses autres allocations sociales.
Le Voka pense pouvoir compenser cette importante perte de pouvoir d’achat à long terme en octroyant une prime nette unique (!!) de 500 euros. C’est de la poudre aux yeux, précisément à un moment où de nombreux ménages doivent faire face à l’augmentation galopante du coût de la vie et où les bénéfices des entreprises franchissent des seuils historiquement élevés.
La CSC constate que le gouvernement De Croo travaille à une réforme des impôts et qu’il entend, cet été, élaborer un vaste plan pour le pouvoir d’achat. Le gouvernement peut parfaitement intégrer ces deux promesses dans un plan très rigoureux.
La solution consiste à demander une juste contribution de la part des hauts revenus et des capitaux, en appliquant un impôt sur la fortune de 1% sur la première tranche de 1.000.000 à 1.500.000 euros, de 1,25% sur la tranche de 1.500.000 à 2.000.000 € et de 1,5% sur les tranches supérieures. Produit estimé : 6 milliards d’euros.
En demandant une contribution fiscale juste aux revenus de la spéculation, aux revenus locatifs, aux revenus du patrimoine, aux revenus des plus-values, … il sera possible de réduire la fiscalité sur le travail.