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Fini la poudre aux yeux, il est temps de trouver des vraies solutions!

Pour le Voka, un saut d’index ne suffit manifestement plus. L’organisation patronale veut que les salaires subissent un saut d’index et demi. En résumé: un travailleur avec un salaire médian (3.486 euros bruts par mois) qui travaille encore à temps plein pendant 20 ans perdra minimum 27.023 euros de salaire brut. Ce saut d’index et demi se répercutera également sur sa pension ou sur ses autres allocations sociales.

Le Voka pense pouvoir compenser cette importante perte de pouvoir d’achat à long terme en octroyant une prime nette unique (!!) de 500 euros. C’est de la poudre aux yeux, précisément à un moment où de nombreux ménages doivent faire face à l’augmentation galopante du coût de la vie et où les bénéfices des entreprises franchissent des seuils historiquement élevés. 

«Il est grand temps que les entreprises sortent de leur tour d’ivoire. Si elles ne peuvent le faire en raison de leur implication dans la société et si leur seul objectif est d’engranger des bénéfices à court terme, elles n’ont qu’à le faire parce que les recettes qu’elles préconisent feront capoter le pouvoir d’achat intérieur. Elle se tireront ainsi une balle dans le pied», constate Marc Leemans, le président de la CSC.  

«Le gâteau que nous sommes en train de confectionner ensemble n’est plus réparti équitablement. C’est pourquoi il faut modifier la loi sur la norme salariale. Le problème est toutefois bien plus profond et ne se limite pas à la loi sur la norme salariale. La répartition du bien-être est de plus en plus inégalitaire avec, d’un côté, l’appauvrissement et l’exclusion des gens ordinaires et une classe moyenne dont la partie inférieure s’enlise de plus en plus. Les ménages sont de plus en plus nombreux à demander comment ils vont pouvoir continuer à payer toutes les factures. De l’autre côté, on constate une concentration de plus en plus importante des revenus et des fortunes chez une certaine élite. Une meilleure répartition s’impose donc de toute urgence. Il faut dès lors aborder la question des impôts».    

La CSC constate que le gouvernement De Croo travaille à une réforme des impôts et qu’il entend, cet été, élaborer un vaste plan pour le pouvoir d’achat. Le gouvernement peut parfaitement intégrer ces deux promesses dans un plan très rigoureux.

La solution consiste à demander une juste contribution de la part des hauts revenus et des capitaux, en appliquant un impôt sur la fortune de 1% sur la première tranche de 1.000.000 à 1.500.000 euros, de 1,25% sur la tranche de 1.500.000 à 2.000.000 € et de 1,5% sur les tranches supérieures. Produit estimé : 6 milliards d’euros.

En demandant une contribution fiscale juste aux revenus de la spéculation, aux revenus locatifs, aux revenus du patrimoine, aux revenus des plus-values, … il sera possible de réduire la fiscalité sur le travail.