Quand Les Engagés se dérobent : la CSC dénonce un rendez-vous manqué

Ce lundi 16 juin, une délégation de la CSC devait rencontrer des représentants des Engagés à Liège, pour discuter de la réforme des allocations de chômage. L’objectif était clair : confronter le mouvement aux incohérences flagrantes entre ses promesses électorales et les politiques concrètes mises en œuvre par les gouvernements Azur/Arizona. Les Engagés ont finalement annulé, en dernière minute.
Initialement prévue à Aubel devant le domicile d’Isabelle Hansez, députée fédérale, l’action avait été déplacée, à sa demande, au siège liégeois des Engagés. Une rencontre devait s’y tenir en présence de la députée et de la Ministre Vanessa Matz.
Un geste d’ouverture ? L’illusion n’aura pas duré : à quelques jours de l’échéance, Vanessa Matz annonce un empêchement, et Isabelle Hansez annule dans la foulée. Faut-il désormais que des députés soient « encadrés » pour rencontrer les syndicats ? Ont-ils besoin qu’on leur tienne la main pour assumer les choix politiques qu’ils défendent ? Cette fuite en dit long.
Les Engagés ne cessent de vanter l’importance de la concertation sociale. Mais quand il s’agit de faire face aux conséquences concrètes de leur politique sur les plus précaires, ils brillent par leur absence. Une fois de plus, le fossé entre les discours et la réalité est béant.
La CSC regrette cette occasion manquée de dialogue. Une quarantaine de demandeurs et demandeuses d’emploi allaient être présents lundi, attendant de cette rencontre qu’on réponde à leurs craintes. Victimes d’une réforme brutale, toutes ces personnes méritent mieux que des promesses creuses et des portes closes.
La réforme des allocations de chômage soulève des enjeux majeurs pour des milliers de personnes : il est urgent et essentiel d’en discuter ouvertement.