100 jours de mépris, ça suffit!

Un contrat social fragilisé
Plus de cent jours après l’entrée en fonction du gouvernement, et malgré les promesses du Premier ministre, aucun agenda de réunions n’a encore été mis sur la table. Cela témoigne d’un manque total de respect envers la concertation sociale — et donc envers les travailleurs et travailleuses de ce pays. De plus, le Premier ministre De Wever et ses ministres affirment que l’accord de gouvernement, inspiré par le mémorandum de la FEB, est figé et qu’il ne reste aux partenaires sociaux que quelques « détails » à discuter.
La manière dont se déroule actuellement la concertation parle d’elle-même:
- Des réformes comme celle du chômage sont poussées à toute vitesse à travers les organes consultatifs.
- Le ralentissement des indexations dans la fonction publique risquait d’impacter près de 400.000 travailleurs et travailleuses du secteur privé — sans que le gouvernement ne s’en rende compte. Ce sont les syndicats qui ont dû rectifier cela au sein du CNT.
Ce n’est pas de la concertation, c’est une mascarade. Ralentissement de l’indexation, appauvrissement des pensionnés, démantèlement des régimes de fin de carrière : autant de réformes qui relèvent de la concertation sociale, mais pour lesquelles celle-ci est tout simplement ignorée. Les syndicats ne se contenteront pas limiter les dégâts supplémentaires provoqués par l’Arizona.