Communiqué de presse: Les syndicats du métal dénoncent les effets de l’Accord de Pâques sur les travailleurs du Métal et poursuivront la lutte contre la casse sociale.

La nouvelle mesure consiste à pouvoir partir à la pension anticipée à partir de l’âge de 60 ans après 42 ans de travail effectif. Cette mesure ne concerne que 3% des hommes et 1% des femmes… En effet, pour en bénéficier, il faut comptabiliser 234 jours de travail effectif (soit environ 75% du temps). Les périodes de maladie, de chômage, … ne seront pas prises en compte. Si un travailleur a la malchance d’être malade pendant une longue durée au cours d’une année donnée, il devra travailler un an de plus. Même chose s’il a été en chômage temporaire, alors que celui-ci a même été obligatoire à un moment pendant la crise sanitaire.
Les travailleurs percevront une pension moins élevée s’ils partent avant l’âge légal de 67 ans. Les travailleurs du Métal ne sont pas en capacité physique et mentale de travailler jusque 67 ans. Ils vont donc écoper d’un malus pension. Si vous ne pouvez pas justifier 35 années de travail d’au moins 156 jours de travail effectif (50%) et 7020 jours effectivement prestés, vous écopez d’une perte de revenu de pension. Ici non plus, les périodes de maladie et de chômage temporaire ne sont pas assimilées. Et comme si cela ne suffisait pas, les travailleurs en crédit-temps fin de carrière subiront une perte financière supplémentaire, en raison de la limitation de l’assimilation.
ça se négocie et ça se paye.
Les syndicats sectoriels FGTB Métal, ACV-CSC METEA et MWB plaident pour des négociations salariales libres dans leurs secteurs.
Les Métallos sont durement impactés par les mesures que le gouvernement a prises à travers l’Accord de Pâques. Face à cette casse sociale, nous resterons unis et ferons entendre notre voix ! Le 29 avril, la FGTB Métal, la CSC et la MWB organisent des actions régionales contre l’accord de coalition de l’Arizona, parce que les travailleurs méritent justice.
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