Groupe Helora : le personnel des hôpitaux en grève pour dénoncer la suppression d’emplois et les coupes budgétaires annoncées

Ce lundi 27 janvier 2025, les hôpitaux de Jolimont, Nivelles, Tubize et Lobbes, tous membres du groupe Helora, sont à l’arrêt. Leur personnel, réuni en front commun syndical, mène une action de grève afin de dénoncer les mesures budgétaires annoncées par la direction.
Le personnel du groupe Helora n’en peut plus. Et il l’a fait savoir, ce lundi, lors d’une grève menée en front commun syndical.
Face à une direction qui a annoncé la suppression d’une soixantaine d’emplois et de nombreuses restrictions budgétaires, les employé.e.s des sites de Jolimont, Nivelles, Tubize et Lobbes ont décidé de se croiser les bras.
Même si quelques progrès - notamment concernant les conditions envisagées en cas de départ volontaire - ont été réalisés lors de la dernière réunion avec la direction, les syndicats, dont la CNE, restent toujours en attente de proposition concrètes qui permettront de préserver un maximum d'emplois! Et ce, d'autant que la direction a confirmé au cours de cette même entrevue du 22 janvier 2025 que, sans relance de l'activité sur les différents sites, l'avenir des travailleurs et travailleuses au sein du groupe Helora, restait incertain.
CDD et avenants non renouvelés, départs non remplacés, lits et services fermés... Voilà la politique du groupe Helora pour les années à venir. Les travailleurs veulent, certes, obtenir des garanties sur le volume et la pérennité de l’emploi, mais ils souhaitent également avoir des garanties afin que les soins et les services assurés aux patients restent humains et de qualité.
Comment faire mieux, ou aussi bien, avec moins de collègues alors que nous n'avons de cesse de crier le manque de bras dans le secteur des soins et la surcharge administrative? Entre diminution du nombre des travailleurs et nécessité (pour la direction) d'augmenter l'activité, nous, syndicats, craignons une surcharge de travail exponentielle pour les travailleurs et travailleuses !
C'est pourquoi nous voulons, par cette action de grève (*), envoyer un message fort de solidarité ! Car aujourd'hui c'est l'emploi des secrétaires médicales qui est menacé mais qu'en sera-t-il demain des autres travailleurs des différents sites du groupe ?
La CNE, comme les autres syndicats, attend une réponse rapide de la direction du groupe Helora.
(*) Un service minimum a bien entendu été organisé.