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Une double victoire pour les aides à domicile de l'ADMR

Une assurance dépannage et une plus grande participation de leur employeur dans le remboursement de leurs frais kilométriques hors secteur, voilà ce qu’ont obtenu les aides à domicile de l’ADMR après deux ans de lutte. Retour sur cette double victoire syndicale avec Anny Wimmer et Édith Bernard, deux des déléguées CNE impliquées dans les négociations.  

Ce n’est pas une mais deux victoires que le front commun syndical des Aides à domicile en milieu rural, sous l’impulsion de la délégation CNE, ont décroché en 2024. Interview.

Anny et Édith, quelles victoires syndicales avez-vous obtenues cette année ?

Édith : Au total, nous avons conquis trois grandes victoires. Outre des chèques-repas pour les cadres, nous avons surtout réussi à obtenir une assurance dépannage pour le véhicule de chaque aide à domicile ainsi qu’une amélioration du remboursement de leurs frais kilométriques hors secteur.


Anny : Jusqu’il y a peu, nous ne bénéficions que d’une petite indemnité journalière de 1,50€ pour l’ensemble des trajets effectués entre notre domicile et notre secteur d’activités professionnelles. Et encore, ça ne concernait que le personnel dont le secteur attitré se situait à au moins 5 kilomètres de son lieu de résidence. Il y avait donc une forme d’injustice au sein du personnel (environ 1.600 salariés, NDLR) puisque tout le monde ne bénéficiait pas de l’avantage. Mais désormais, depuis le 1er juillet, chaque kilomètre parcouru en dehors de notre secteur est remboursé selon l’échelle tarifaire définie par l’abonnement social. C’est une belle avancée.

Comment ce nouveau système de défraiement a-t-il été accueilli par vos collègues ?  

Anny : Tout le monde le trouve plus juste. Et puis, le remboursement de ces frais kilométriques supplémentaires devenait urgent pour une partie de nos collègues. Il arrivait d’ailleurs que des aides à domicile dépensaient plus d’argent qu’elles n’en gagnaient parce qu’elles devaient repartir pour une seule mise au lit en soirée, par exemple. C’est le cas d’une collègue qui a déjà effectué 52 kilomètres aller-retour pour bosser moins d’une heure. Dans ces cas-là, le précédent mécanisme n’était pas viable.  

Édith : Dans notre métier, la voiture peut être considérée comme notre principal outil de travail. Sans ça, il est impossible de se déplacer auprès des bénéficiaires. D’où l’importance aussi d’avoir obtenu une assurance dépannage complémentaire…  

Anny : Depuis le 1er octobre, nos collègues peuvent voyager plus sereinement. Peu importe le pépin qui touche leur voiture, qu’il soit intervenu pendant leur temps de travail ou pas, tout le monde a droit désormais à une assistance dépannage, en Belgique et jusqu’à 30 kilomètres au-delà de nos frontières, mais aussi à un véhicule de remplacement pendant 10 jours. Ça nous laisse enfin le temps de nous retourner si besoin.  

Ces victoires ont-elles été difficiles à obtenir ?  

Édith : Cela fait 20 ans que nous nous battons pour obtenir de meilleurs défraiements. Convaincre le politique de la nécessité de rembourser tous les kilomètres parcourus reste la priorité absolue de la CNE Aides à Domicile. On espère en outre que cette victoire poussera notre employeur à se montrer un peu plus attentif quant à la répartition des secteurs d’activités. Si c’est le cas, on pourra alors considérer avoir décroché une victoire écologique, car ça signifiera qu’on sera aussi parvenu à limiter l’empreinte écologique de nos déplacements.  

Avez-vous d’autres objectifs désormais ?  

Anny : Comme le rappelait Edith, notre véhicule privé est notre outil de travail, grâce auquel nous exerçons nos missions. Il ne devrait rien coûter aux travailleuses ! On va donc continuer à se battre pour que ce soit le cas.

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