Malaise parmi le personnel de Fedasil

Dans le cadre de la campagne « agressions » de la CSC Services publics, nous tirons la sonnette d'alarme sur la pression écrasante qui pèse sur le personnel de Fedasil. En effet, depuis 2015, la direction de Fedasil se contente d'invoquer la "crise migratoire" pour la plupart des problèmes qui touchent le personnel et leurs conditions de travail.

Entre-temps, de multiples demandes d'interventions psychosociales formelles sont en cours, IDEWE (service externe pour la prévention et la protection au travail) qualifiant le risque de "collectif". En d'autres termes, les risques cités par les membres du personnel ne les affectent pas seulement individuellement, mais aussi tous les membres du personnel. 

Fedasil doit répondre à ces demandes et les traiter avec sérieux. Ces demandes sont déjà en cours pour plusieurs centres: Jodoigne, Herbeumont, Liège/Rocourt, le Petit Château (Centre d'inscription) mais également le service ICT,... 

Il s'agit surtout d'une pression très forte ressentie dans le quotidien du personnel, qui doit travailler dans des conditions exécrables. Il suffit de penser aux mauvais horaires de travail, aux fonctions mal définies mais aussi, dans certains cas, à un style de leadership toxique qui exerce un climat de peur. Le personnel parle d'insomnies, de fatigue, de stress, de manque de considération, de respect et de mépris. 

En tant que CSC Services Publics, nous tirons la sonnette d'alarme depuis plusieurs années pour faire face à ces situations et à trouver des solutions. Nous constatons que les choses vont de mal en pis. Cette façon de travailler entraîne au sein du personnel de nombreuses incapacités de travail, burns out, départs, etc.

Malgré cela, le personnel reste dévoué et déterminé à accomplir sa mission. Celui-ci effectue, jour après jour et sans relâche son travail de son mieux…

Mais dans quelles conditions ? Et jusqu’à quand ?

Tout ce contexte est inacceptable et invivable pour le personnel : nous demandons aux responsables politiques en charge et à la direction de prendre leurs responsabilités pour mettre fin à cette situation en apportant des solutions concrètes sur ces différentes problématiques. 

Il est temps que cela cesse !!!