Fonctions régaliennes de l’Etat en péril…

Ont-elles encore un sens dans les actes quotidiens de l’Etat à leur égard ?
Est-ce une volonté afin de se décharger ? Où va-t-on ? Comment y va-t-on ? Pousser à la fusion des zones de police, est-ce LA solution ?
N’oubliez pas !
Attentats, pandémie, meurtres de collègues, agressions quotidiennes, lieux de travail insalubres, charge administrative toujours plus conséquente…
Et pourtant, le policier garde le moral! Le policier garde sa ferveur! Le policier garde son engagement. Il croit encore aux valeurs liées à sa fonction, il croit encore au fondement de sa place dans la société !
Mais que fait le monde politique fédéral pour maintenir la motivation de ces derniers, que fait le monde politique fédéral pour démontrer sa reconnaissance aux acteurs de terrain ? RIEN !
Nous arrivons tristement au point de rupture dans cet axe essentiel de la fonction de policier, qu’est l’esprit de croire en ceux qui nous dirigent.
Entre mensonges, dénigrements, désinvestissements, manque de matériel pour les académies de police et maintenant, le conseil des ministres du 14.04.23 qui annoncent purement et simplement la volonté d’accélérer l’extinction de la (NAPAP) Non Activité Préalable à la Pension accordée aux policiers en reconnaissance du métier spécifique qu’ils exercent.
La coupe est pleine alors que les rangs se vident !
(5800 membres manquent à l’appel)
La fonction n’attire plus !
Nous comprenons les difficultés du monde politique communal, mais nous savons également que certains mandataires siègent aussi à des niveaux supérieurs et côtoient au sein même de leurs partis les décideurs fédéraux. Feront-ils ce qu’ils doivent/peuvent afin de faire entendre les cris d’alarme, de détresse des policiers? Nous l’espérons vivement.
Le policier est fatigué par son investissement quotidien dans son métier, mais malheureusement et tristement, surtout épuisé par le manque de respect dont il est victime par le BeGov…
Si vous pensez que le pire est évitable… Allez alors vous renseigner au Québec qui, souvent, a une longueur d’avance et découvrez la notion de "désengagement policier" ou le « depolicing »…