Chômage corona: des congés et un pécule de vacances amputés

Chez Barco par exemple, dont le département « divertissement et cinéma digital » a été particulièrement impacté par la crise du coronavirus, quelques 60 ouvriers risquent de perdre en moyenne 5 à 6 jours de vacances en 2023. Avec seulement 14 à 15 jours de vacances, ils sont par ailleurs confrontés à des problèmes pour planifier les congés. Certains n’ont même pas suffisamment de jours de congé pour couvrir les périodes de fermeture collective en été et à la fin de l’année.
A cette perte de jours de vacances s’ajoute une perte financière : le pécule de vacances a également été amputé. En effet, les jours de chômage temporaire au cours de la période allant du 1er janvier au 30 juin 2022, appelés « chômage corona », ne sont pas assimilés pour le droit aux vacances annuelles et pour le calcul du pécule de vacances. Il s’agit de pas moins de 6.845.329 jours répartis sur 300.000 travailleurs.
Trouver une solution
La CSC – d’ailleurs rejointe par les employeurs - a déjà insisté auprès du gouvernement pour qu’une solution soit trouvée, sans réponse jusqu’à présent. En 2020 et 2021, les jours de congé corona avaient été assimilés. Il est donc particulièrement étrange qu’il n’en aille pas encore de même pour 2022. Tout le monde a droit à des vacances et à une indemnité de congé. La CSC exige qu’une solution soit trouvée très rapidement pour régler ce problème.