"Pour les seniors, le fait de travailler au niveau régional est excessivement important."
Anne-Marie Balthasart est présidente de la CSC Seniors. Elle explique pourquoi elle participe au Congrès wallon et ce qu'elle attend de celui-ci.
Pourquoi est-il important pour vous de participer à ce congrès?
C’est la première fois qu’une délégation des groupes spécifiques participe officiellement au congrès alors que les Femmes CSC, les Travailleurs sans emplois, les Jeunes CSC, la CSC Seniors… ne font pas partie en tant que tel des structures de la CSC. C’est pour nous une reconnaissance de l’action que l’on mène sur le terrain. On a franchi un pas important.
Je participe aux congrès depuis un certain nombre d’années puisque je suis plus âgée. Et j’ai pu observer une nette évolution dans les prises de position. Beaucoup de matières dépendent aujourd’hui des régions et le congrès wallon permet de traiter les matières wallonnes de façon plus précise et détaillée.
Qu’attendez-vous de ce congrès?
J’attends qu’on prenne mieux en compte les problématiques et le vécu des personnes durant tout leur vie et pas uniquement durant la période où elles sont actives professionnellement. Il faut en prendre conscience et les écouter pour mieux identifier ce qui doit être amélioré.
La CSC wallonne est-elle pour vous un organe important de la CSC? Pourquoi?
Oui, parce que quand on voit l’évolution des structures du pays, en dehors de la pension et des remboursements en soins de santé, toutes les thématiques liées aux seniors sont gérées par les régions et non par le fédéral. Donc, pour les seniors, le fait de travailler au niveau régional est excessivement important.