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IBM : la direction, invisible depuis le 13 avril, réapparait le 06 mai. Conciliation dans les locaux d’AGORIA

Depuis qu’elle a annoncé sa clôture unilatérale de la phase 1, la direction a coupé totalement le dialogue avec la délégation syndicale. Faut-il dorénavant une convocation du ministère pour que des organisations syndicales puissent rencontrer un employeur ?

La direction d’IBM n’en fait qu’à sa tête depuis le début et a continué sur sa lancée après avoir clôturé unilatéralement la phase 1. Elle a initié son processus de départ « volontaire » sans attendre l’écoulement des 30 jours de gel des licenciements qui sont prévus entre-autres pour recevoir et tenir compte des contestations du conseil d’entreprise et finaliser un plan social ; encore une entorse à la loi RENAULT.

En lançant prématurément son plan de départ « volontaire », elle pousse le personnel à faire un « choix » sans avoir connaissance de l’ensemble des conditions de fin de contrat, notamment celles en cas de départ forcé et personne n’a connaissance de la liste du personnel dont la direction veut se débarrasser ni les critères qu’elle utilise.

En effet, bien avant la clôture de la phase 1, la direction avait mis sur la table des négociations sa BAFO (Best And Final Offer) qu’elle n’a, à ce jour, toujours pas présentée au personnel !
Elle a d’abord conditionné cette présentation à la priorité qu’elle doit accorder au conseil d’entreprise, mais elle n’y a présenté que les éléments financiers du plan de départ « volontaire ».
Elle a ensuite émis une nouvelle condition : la clôture de la phase 1, qu’elle a finalement décidé unilatéralement mais toujours pas de présentation complète avec toutes les conditions de fin du contrat de travail !

Y-a-t-il des raisons aux agissements de la direction et un historique des faits pourrait-il nous donner un éclairage ?
Est-ce pour masquer qu’une partie des licenciements qu’elle compte faire sont liés au transfert et ce, en contradiction avec la loi ? 
La fixation des critères de licenciement objectifs, transparents et vérifiables viennent-ils contrarier la mise en œuvre de la direction qui veut uniquement appliquer le « management approval » ? 
Le RGPD sert-il de bouclier à la direction pour empêcher les délégués et les représentants de contrarier le plan de la direction puisqu’ils sont privés d’informations utiles ?  

Ces questions se posent puisque le split de l’entreprise IBM et le transfert d’une partie du personnel vers une nouvelle entreprise a été annoncé en octobre 2020, bien avant l’annonce de l’intention du licenciement collectif qui a eu lieu en novembre 2020. Or, la direction a toujours refusé de reconnaitre le lien, pourtant évident, entre ces 2 projets dans le processus d’information/consultation du conseil d’entreprise, alors qu’il apparait clairement depuis le début qu’il y a une quarantaine de travailleurs destinés au licenciement collectif qui se trouvent dans le département qui sera transféré.

Les représentants du personnel n’ont jamais accepté les conditions économiques, techniques ou d’organisation proposées par la direction. Ils n’ont jamais eu l’occasion de proposer leurs alternatives à ces projets et ils n’acceptent pas non plus le lancement de procédures de recrutement/de départs volontaires/de licenciement sans critères décidés en conseil d’entreprise. 

Contraindre le personnel à faire un choix sans connaitre l’ensemble des conditions de fin de contrat, notamment celles en cas de départ forcé, nécessaires pour faire un choix éclairé mènera à des préjudices individuels.

Dès lors, une mise en demeure a été envoyée à la direction vendredi passé pour demander le gel de l’exécution du processus de départ »volontaire » en cours et une conciliation du SPF est prévue ce jeudi 06 mai à 10h30 dans les locaux d’AGORIA situés Bd. REYERS 80 à 1030 SCHAERBEEK. 

Un point presse sera prévu à 10.00.