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Enquête sur les conditions de travail des femmes du secteur socioculturel : les données sont inquiétantes et démontrent la nécessité d’un refinancement du secteur

Le secteur socioculturel est très diversifié (associations d’éducation permanente, services d’insertion socio-professionnelle, centres culturels, mouvements de jeunesse, ONG, …). Il est aussi très féminisé, à plus de 70%. En tant que travailleuses de ce secteur, nous constatons chaque jour les dégâts d’un système qui précarise, isole et exclut toujours plus.

C’est particulièrement le cas des femmes qui sont les premières impactées. Ce système compte sur nous pour jouer le rôle d'amortisseur des violences sociales, chargées de rendre le quotidien un peu plus supportable et un peu moins morose. 

Notre secteur est capital pour la cohésion sociale de notre société. Pourtant, les travailleuses de ce secteur ne sont pas reconnues à la qualité et l’importance du travail qu’elles effectuent pour notre société. 

Nous avons réalisé une enquête auprès de plus de 110 travailleuses du secteur. Les chiffres sont inquiétants : 
- 20% des travailleuses déclarent ne pas gagner assez pour vivre chaque mois et devoir se priver dans la nourriture, les soins, les hobbys pour s’en sortir ;
- 20% n’ont pas de CDI ;
- 45% travaillent à temps partiel dont plus de 30% sont involontaires ;
- 42% font des heures supplémentaires fréquentes ;
- La grande majorité des femmes déclarent faire face dans leur ASBL à des problèmes récurrents de stress, surcharge de travail et de burn-out. Elles déclarent voir un turn-over impressionnant dans leur institution pour ces raisons ;

- La grande majorité déclare faire face à une dégradation de leur état de santé depuis le début de la pandémie. Elles se sentent isolées, angoissées et stressées.

Le secteur socioculturel est un des avant-postes pour constater les inégalités et les violences sociales. De plus, nous travaillons dans des conditions toujours plus dégradées : petits salaires, souvent à temps partiel avec des contrats précaires soumis aux aléas des subsides ponctuels ou sous le couperet de subsides structurels qui sont constamment menacés, comme les ACS et APE. 

Ces chiffres démontrent clairement l’importance de mettre en place un financement structurel et à la hauteur des enjeux auxquels doivent répondre les travailleuses du secteur socioculturel.

Une AG des travailleuses du socioculturel est organisé par la CNE ce 8 mars à 12h. 
Nous rejoindrons ensuite l’action du Front commun du Non marchand bruxellois à 15h30 à la Gare centrale.