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Mobilisés pour de meilleures allocations sociales

A Liège, à Seraing, à Herstal,  les militants ont répondu « présent » à l’appel du front commun syndical ce 28 septembre.  Dans le respect des règles sanitaires, ils se sont rassemblés pour de meilleures allocations sociales.  Sur chaque site, ils ont brandi les lettres de slogans évocateurs : « Stop à la précarité »,  «Pension à 1500€ net/mois », « Mieux financer la sécu ».

« Le Covid n’a pas eu raison des organisations syndicales : les militants présents aujourd’hui en sont la preuve !  Grâce à leur mobilisation, on va faire entendre notre voix » a asséné d’entrée de jeu Raymond Vrijdaghs, secrétaire principal CNE Liège-Verviers-Ostbelgien, sur la place Jean Jaurès à Herstal. Et Jordan Atanasov, secrétaire permanent ACV-CSC METEA, sur la place communale à Seraing, lui a emboîté le pas : « Ces rassemblements sont un signal clair au futur gouvernement et à ses ministres ! Il ne peut être ignoré. A défaut, c’est la colère qui pourrait s’exprimer ».

Chaque Belge doit pouvoir vivre décemment !

Daniel Cornesse, permanent principal CSC Liège-Verviers-Ostbelgien, sur la place du 20 août à Liège, a martelé : « Les gouvernements doivent prendre des mesures pour lutter contre la pauvreté : chaque Belge doit pouvoir vivre décemment ! La sécurité sociale, ce n’est pas seulement quand on en a besoin qu’il faut la chérir. Au lendemain du confinement, tous les acteurs s’accordaient à souligner l’importance de notre système de protection. Nous avons alors redécouvert des mots : Etat, sécurité sociale, soins de santé, solidarité. Nous avons redécouvert l’importance de toute une série de fonctions. Ce sont sur ces fonctions vitales que notre économie de doit s’appuyer ! Mais où en est-on aujourd’hui ? Nous en sommes à devoir batailler pour arracher quelques augmentations. Alors que les employeurs, eux, veulent lier cette augmentation aux discussions sur les salaires. Pas question ! Pas question de leur permettre de trouver une excuse pour limiter les augmentations salariales. Elles sont nécessaires, particulièrement pour les bas salaires.  Ce sont ces travailleurs qui ont porté la société ces derniers mois et qui portant restent à la 1ere échelle d’une tension salariale toujours inacceptable. La sécurité sociale n’est pas un cout mais un investissement ! Un investissement pour une société plus juste et plus solidaire. » 

La peur qui tenaille…

A Liège, à Seraing et à Herstal, des personnes parmi les plus fragilisées de notre société ont, avec courage, témoigné des répercussions de la précarité sur leur quotidien mais aussi de la peur qui les tenaille chaque jour, la peur de ne pas pouvoir payer leurs factures, de ne pas pouvoir se chauffer, de ne pas subvenir aux besoins de leurs enfants, de ne pas pouvoir les gâter… sans compter la peur d’être jugés, d’être montrés du doigt, d’être mis au banc de la société.  

Aucun homme, aucune femme politique ne peut rester indifférents à la souffrance de ses concitoyens ! Il est grand temps de prendre de réelles mesures.

Améliorer la qualité de vie

Améliorer la qualité de vie de ceux qui doivent se contenter d’une allocation, c’est-à-dire les travailleurs sans emploi, mais aussi les malades et les pensionnés, doit être une priorité ABSOLUE pour tout gouvernant digne de ce nom.

C’est pourquoi, il est extrêmement urgent de revoir à la hausse toutes les allocations sociales. Aucune ne doit être sous le seuil de pauvreté !

La pension minimum légale doit être portée à 1.500 euros net/mois. Nos parents, nos grands-parents ont tous droit à une fin de vie décente.

Le futur gouvernement doit aussi s’engager à geler définitivement la dégressivité pour les allocations de chômage, y compris pour les artistes. Cette dégressivité n’aide pas les gens à trouver un emploi, elle les pousse simplement dans une plus grande précarité. Alors, stop, ça suffit ! Il est temps d’arrêter cette politique qui mène les gens droit dans le mur. Cette dégressivité, nous l’avons toujours combattue, nous continuerons à le faire. Les futurs ministres doivent le savoir.  

La protection sociale et les services publics, comme l’éducation par exemple, sont les premiers remparts contre la pauvreté.  Personne ne peut le nier. Une sécurité sociale forte, refinancée et maintenue au niveau fédéral, doit être une priorité pour nos futurs ministres.

Un euro gagné doit être un euro qui contribue. La base de financement doit absolument être élargie par une globalisation des revenus. C’est vital pour l’avenir de notre protection sociale.