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Auto 5 trace sa route en RTT

Aujourd’hui, le personnel des ateliers et des magasins travaille 36 heures par semaine en moyenne, au lieu de 38. Deux heures de moins par semaine, sans perte de salaire !


Des  semaines de 32, 36 et 40 heures, en 4 ou 5 jours, voilà dorénavant les différentes formules de travail chez Auto 5. Discutés entre les travailleurs et leur manager, ces nouveaux horaires permettent de s’adapter à la fois à la demande des clients et aux besoins de chacun. Avec au bout de l’année une semaine de 36 heures en moyenne, et le salaire de 38 heures chaque mois. Grâce aux réductions de cotisations octroyées par la Loi Vande Lanotte-Di Rupo, l’entreprise est ainsi parvenue à rebondir, sans licencier, et sans toucher aux conditions de travail et de salaire.


Sylvio, manager - N’y croyait pas

« Quand on m’a dit qu’on allait tester la formule 4x9, je n’y croyais pas du tout. Je pensais ne jamais pourvoir faire fonctionner un atelier avec des semaines de 4 jours. Gaël m’a demandé « Essayez, chef » et j’ai joué le jeu en prévenant que je rappellerais les gens si l’atelier ne tournait pas. Mais je n’ai jamais eu besoin de le faire : je me suis vite aperçu que, bizarrement, organiser les horaires était plus facile et le résultat plus efficace. Aujourd’hui, les travailleurs déposent leurs envies et contraintes sur mon bureau, dans une farde que j’ai appelée « Desiderata ». Par exemple, « pas de tard les mercredis de janvier si possible (cours du soir) ». J’essaie d’en tenir compte quand j’élabore les horaires. Les gens qui ont déjà testé la formule sont super contents. Même en tant que manager, il faut l’essayer pour l’adopter. Aujourd’hui, je crois énormément à ce projet, car j’estime que lorsqu’on tient compte des besoins de la vie privée d’une personne, ça se ressent dans son travail. »


Gaël et Patrick, délégués CNE - Sont très fiers de leur équipe syndicale

« Si on a réussi à concrétiser la RTT, c’est grâce à toute l’équipe syndicale, qui s’est fortement rassemblée autour du projet. Quand l’entreprise a annoncé du chômage économique, des fermetures et de centres et des franchises, en 2013, nous avons proposé la RTT comme alternative. On a été très surpris de voir la direction accepter de se mettre autour de la table, et de mettre au point avec nous un plan de réduction collective du temps de travail, en phase avec un plan commercial pour l’entreprise. Aujourd’hui, on est fiers, parce que les travailleurs sont contents, et parce que Auto 5 a même créé 40 emplois supplémentaires depuis la mise en place de la RTT ! »


Isabella, vendeuse - Demande à voir

« Je n’ai pas encore testé la nouvelle formule, et j’avoue que je suis sceptique… J’ai peur de la surcharge de travail à certains moments. Mais c’est en tout cas bien d’avoir trouvé une solution aux difficultés de l’entreprise. Personnellement, j’espère que les nouveaux horaires me permettront de m’organiser pour récupérer mon fils à la garderie car mon conjoint travaille parfois le soir. Bref, je demande à voir ! »



Ronny, chef d’atelier -Travaille moins pour gagner autant

« Au départ je pensais que ça allait être trop compliqué à gérer, avec des grosses équipes. Mais au final ça se passe bien. C’est une organisation un peu différente, mais si c’est bien géré tout le monde est satisfait. Pour ma part, c’est clair que quand je suis en petite semaine [32heures], ça me permet de m’occuper de mes 4 enfants, le mercredi par exemple. Et la chose positive pour tout le monde, c’est qu’on a réduit le temps de travail sans toucher au salaire. Que demander de mieux ? »


Jimmy, mécanicien - Profite de son jour de congé

« C’est vrai que les journées sont longues avec la formule 4x9 (4 jours de 9 heures), mais c’est vraiment bien d’avoir un jour de congé en plus. L’un dans l’autre, je ne reprendrais pas mon ancien horaire. »


Joëlle, directrice des ressources humaines - Est convaincue

« Il y a deux ans, Auto 5 était à la croisée des chemins en termes de stratégie : choisir entre le développement et le repli. L’un des enjeux concernait le manque de souplesse en termes d’organisation du temps de travail et de répartition des tâches : des horaires figés, des habitudes difficilement changeables, des missions peu partagées entre des fonctions assez rigides. Avec les organisations syndicales a commencé un travail de longue haleine qui a pris en compte différents chantiers : la réduction du temps de travail sans perte de salaire, des horaires adaptés aux besoins des clients, des possibilités d’ouvrir plus tôt et l’apparition de la polyvalence entre magasin et atelier. Ce chantier a abouti il y a quelques jours et tous nous nous en félicitons. C’est un plus non négligeable pour nos clients, notre organisation du travail sera plus souple selon le flux client, avec des moments plus calmes dont peuvent profiter les équipes et des périodes très intenses où nous seront davantage au service de nos clients. »


Nicolas, mécanicien - Économise 130 km

« Je suis 100% satisfait de ces nouveaux horaires ! J’habite loin du centre Auto 5, alors, de toute façon, je rentre tard à la maison, même quand je finis à 17 heures. Du coup, je préfère faire 4 jours de 9 heures, et gagner un jour complet de congé, pour économiser des trajets et profiter de la famille. J’ai 25 ans, je suis en pleine forme, donc je ne ressens pas les longues journées. Ça m’arrange vraiment bien. »


Sébastien, conseiller juridique au Service d’étude de la CNE - Y voit l’exemple à suivre

« Nous sommes venus avec des chiffres concrets et nous avons pu montrer à la direction que la réduction collective du temps de travail était à la fois faisable et intéressante pour tout le monde. Aujourd’hui, après deux périodes de test de 6 mois, nous sommes arrivés à une convention équilibrée, qui offre de réels avantages aux travailleurs. On a notamment veillé à équilibrer la moyenne de 36 heures sur l’année : pas question d’enchaîner des semaines de 40 heures au-delà d’un certain nombre, par exemple. Avec les trois formules d’horaires, on peut maintenant s’adapter aux pics et aux creux de travail dans l’entreprise, mais en cadrant la flexibilité, pour qu’elle ne s’impose pas aux travailleurs. Nous avons donc une réelle réduction du temps de travail de deux heures par semaine, et sans perte de salaire ! »