Vos droits
bab449ae-2477-46b3-8fca-27c4c5741bd6
https://www.lacsc.be/vos-droits
true
Actualité
59ea6a04-d5cb-49bb-86bf-262457cb04b8
https://www.lacsc.be/actualite
true
Services
c7cddb17-187f-45c2-a0e2-74c299b8792b
https://www.lacsc.be/services
true
S'affilier
abbb02d8-43dd-44b5-ae75-3cd90f78f043
https://www.lacsc.be/affiliation
true
La CSC
c62ac78b-1aa2-4cb9-a33b-59e6fc085fb4
https://www.lacsc.be/la-csc
true
Contact
7f7bdd4f-c079-401e-a1bf-da73e54f00c2
https://www.lacsc.be/contactez-nous/pagecontact
true
Je m'affilie

UMICORE : les promesses n'engagent que ceux qui y croient!

qui pratiquent le système du pas en avant suivi de 10 pas en arrière.

En mars 2014, Umicore annonçait un projet de réorganisation dans son département RH en vue d’optimiser et rationaliser ses services, qui, en réalité, se révèle être inscrit dans un vaste plan d’économie dans le groupe en vue de conserver ses marges bénéficiaires au plus haut niveau.

En effet, contrainte par les organisations syndicales qui ont refusé le « saucissonnage », la direction a fini par révéler en juin l’existence de 3 autres projets de réorganisation en cours d’étude dans les départements Finance, Informatique et Purchase & Transport, dont certaines prévoient l’outsourcing des activités.

La direction annonce un impact de 19 équivalents temps plein (ce qui nous laisse sceptique) correspondant à la suppression d’au moins autant de fonctions mais en omettant de rappeler aussi l’existence et l’impact potentiel d’un autre projet en cours relatif à la BU Building à Vilvoorde et surtout en n’excluant pas qu’il puisse encore y avoir d’autres projets similaires à l’avenir. De plus, elle n’a eu de cesse de minimiser le nombre des travailleurs impactés alors que ce chiffre ne tient pas compte de tous ceux dont la fonction va être modifiée, ceux dont le lieu de travail va changer, ceux qui devront faire des missions en déplacement ni de ceux qui pourraient dorénavant avoir une évaluation en dessous des attentes pour cause de changement de leurs conditions et charge de travail.

Tenant compte de la prospérité de cette entreprise du BEL 20 qui a enregistré au 1er  semestre 2014 un EBIT récurrent de 138 millions d’€ et un ROCE de 12,5%, les attentes minimales sont une garantie d’emploi excluant d’emblée les licenciements secs et la mise en place de mesures d’accompagnement qui puisse permettre au personnel de traverser cette longue (+/-3 ans) et importante période de transformation.

Rien n’était moins évident pour les négociateurs RH, qui à l’opposé ont exclu dès le début la moindre garantie d’emploi pour le personnel jusqu’à ce qu’ils changent d’avis contraints par le dépôt d’un préavis de grève le 13/10/2014. En effet, c’est en réponse à celui-ci que la direction a envoyé une communication au personnel le 17 octobre promettant de ne pas procéder à des licenciements secs dans le cadre des projets de réorganisation en cours mais a refusé dans le même temps aux organisations syndicales de formaliser cet engagement dans une convention collective de travail afin de ne pas lui donner de sécurité juridique.

Pis, lors de la conciliation au ministère du 21 octobre, la direction nous a précisé que cette promesse ne concernait pas l’ensemble des employés, en a exclu les employés « cadres » et a finalement réduit à seulement quelques unités les travailleurs qui en bénéficieraient ! Cette conciliation s’est donc achevée tard dans la nuit sur un échec que nous avons fait suivre par la demande d’une deuxième date de conciliation.

Les prises de position des négociateurs RH systématiquement contre les employés « cadres » et leur refus de s’engager formellement pour exclure dans un cadre légal les licenciements secs pour tous les employés impactés directement et indirectement par l’ensemble de ces projets de réorganisation sont totalement inacceptables et irrespectueux de telle sorte qu’une expression visible du mécontentement du personnel devient alors nécessaire.